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Quand l’humoriste Didier Bourdon s’inquiète de l’anti-racisme en France

juin 30, 2021 20:23, Last Updated: juin 30, 2021 20:23
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Père d’enfants métis, Didier Bourdon s’inquiète des propos anti-racistes véhiculés par Assa Traoré ou par le comportement des sportifs.

Après une belle carrière d’humoriste, Didier Bourdon revient sur la scène publique en tant que chanteur baryton.

Avec Les Inconnus, le trio d’humoristes aura bien fait rire la France des années 80, tout en y portant un regard critique sur l’actualité.

Vendredi 25 juin, Didier Bourdon présentait ainsi au Figaro Magazine son album de chanteur et de musicien.

L’acteur et humoriste de 62 ans s’est aussi confié sur des sujets d’actualité qui le préoccupent, et notamment les idées d’anti-racisme propagées, entre autres, par Assa Traoré, la soeur d’Adama Traoré, décédé lors d’une interpellation policière en 2016.

Antiracisme et haine sur les réseaux sociaux

En effet, l’heureux père de deux filles métis de 15 et 11 ans, Clélia et Natacha, se dit inquiet des propos tenus par ceux qui dénoncent « l’antiracisme ».

« Mes enfants sont métis. Or, je vois Assa Traoré en couverture de certains journaux, et je ne veux surtout pas qu’elle soit un exemple pour eux, même s’il y a peu de chance que cela arrive. »

Même s’il compte sur l’aide de sa femme, Marie-Sandra Duran, comédienne et mannequin d’origine canadienne, « ses yeux » et « ses oreilles », pour tempérer cette actualité, l’humoriste ne cache pas son inquiétude concernant les effets de ces propos, et notamment dans le cadre du sport.

« Les footballeurs français de l’Euro ont envisagé de s’agenouiller à la fin du match pour lutter contre le racisme, ce que je trouvais idiot, car il n’y a rien de plus beau que de voir les joueurs s’embrasser à la fin du match entre Noirs et Blancs. C’est beaucoup plus fort que s’agenouiller. »

L’humoriste confie aussi son inquiétude face aux écrans et aux réseaux sociaux, d’où beaucoup se cachent afin de déverser des propos « haineux ».

« Ce qui me frappe, c’est le déferlement de haine, amplifié par les réseaux sociaux. Quand j’étais jeune, c’était les ‘babas cool’. On peut s’en moquer, mais le message était ‘peace and love’. C’était mieux que la haine et la délation des anonymes cachés derrière leurs écrans. »

À la manière des Inconnus, Didier Bourdon en profite pour lancer ainsi malicieusement : « L’antiracisme actuel, il ne faut pas trop m’en parler, car avec les Inconnus, on avait notre quota de Noirs, il me semble. »

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