L’Assemblée nationale a adopté mardi en première lecture un amendement qui consacre l’homoparentalité dans les formulaires scolaires qui devront porter les mentions « parent 1 et parent 2 » et non plus « père et mère », dans le cadre du projet de loi « sur l’école de la confiance ».
En 2012, le journal Libération (d’obédience socialiste) publiait un article critiquant les opposants au ‘mariage pour tous’ quand ils prévoyaient la disparition des termes «père» et «mère» du code civil et des documents administratifs. Sept ans plus tard, la dénomination de l’homoparentalité « Parent 1 Parent 2 » est généralisée à toute la population française dans les manuels scolaires.
Retour sur l’article de Libération.
« C’est l’argument médiatique favori des opposants au mariage pour tous. A les croire, le texte de loi entraînerait la disparition des termes «père» et «mère» du code civil et des documents administratifs.
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L’argument a aussi gagné le discours du Front national et de sa présidente. Interrogée sur LCP, le 9 novembre, Marine Le Pen déclarait : «Moi, je suis une maman aussi. Et moi, j’ai pas envie que demain à l’école, plutôt que le nom du père et le nom de la mère, il y ait marqué parent 1, parent 2.»
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DESINTOX
Des parents A et B (ou 1 et 2) en lieu et place des pères et mères ? L’image a le mérite d’être frappante. Mais elle a l’inconvénient de ne reposer sur strictement aucune réalité. Il n’y a nulle trace de ces termes dans le texte du projet de loi. On les retrouve, en revanche, très tôt dans les argumentaires des associations familiales et des réseaux catholiques les plus farouchement opposées au projet.
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Reprise par une partie de la droite, la formule est désormais devenue le pivot de ces argumentaires politiques. Les opposants au texte défendent un certain modèle familial. Et pour cela, ils n’hésitent pas à imaginer et mettre en scène la disparition des termes mêmes qui le désignent, père et mère.
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En toute logique, donc, le texte de loi n’en parle pas. Et si un changement était nécessaire, rien ne permet de dire que l’on «numérotera» les parents dans le cadre des futurs documents.
Ce qui n’empêche pas, là encore, l’argument de s’étaler, se tordre, jusqu’à devenir l’objet d’un fantasme total. Car contrairement à ce que laisse entendre Marine Le Pen, la loi ne prévoit pas que sur les documents scolaires, les parents 1 et 2 remplacent «le nom du père et le nom de la mère». »
En 2019, dans le cadre de la Loi de Bioéthique, va être « débattue » la question de la « PMA pour toutes ». Encore une fois, la défense du camp socialiste est de dire qu’il s’agit d’une mesure de justice sociale et que cela n’amènera en aucun cas vers la GPA pour les couples homosexuels.
Mais, tout est déjà prévu à l’avance dans l’agenda socialiste, défendu aujourd’hui par le gouvernement.
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