Quatre personnes se trouvaient dans la matinée du vendredi 16 décembre dans un état « critique » à l’hôpital après une bousculade la veille au soir à l’entrée d’une salle de concert à Londres, a annoncé la police.
La police a été appelée à 21h35 (locales et GMT) après des signalements selon lesquels un « grand nombre de personnes essayait de forcer l’entrée » de l’O2 Academy, dans le quartier de Brixton. Huit personnes ont été transportées à l’hôpital, dont quatre restent dans un état « critique », a précisé Scotland Yard.
Une fois sur place, les services de secours ont trouvé un certain nombre de personnes avec des blessures imputées à la bousculade. Deux personnes moins sérieusement blessées ont été soignées sur place.
Une « enquête urgente a été ouverte », a ajouté la police et un cordon de sécurité a été déployé autour de la salle de spectacle, qui accueillait dans la soirée du jeudi 15 décembre un concert du chanteur afrobeat nigérian Asake.
Les constatations se poursuivent sur place, a indiqué la police, précisant qu’aucune interpellation n’avait été effectuée.
La police a lancé un appel à témoins
Selon le tabloïd Daily Mirror, le concert a été annulé en cours de route, sous les huées des spectateurs, l’équipe annonçant sur scène: « 3000 personnes ont forcé les portes à l’extérieur, et pour des raisons de sécurité on doit mettre un terme au spectacle ».
« Écoutez, pour votre sécurité, pour votre sécurité, écoutez, s’il vous plaît. Pour votre propre sécurité, s’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît. Il y a des gens qui ont forcé les portes. Ils se sont introduits à l’intérieur et la sécurité essaie de s’en occuper », a répété l’équipe, peinant à se faire entendre, affirme le journal.
Qualifiant les faits d’« extrêmement bouleversants », le commandant Ade Adelekan, de la police de Londres, a appelé à faire preuve de discernement dans les vidéos partagées sur les réseaux sociaux. Nombre d’entre elles montrent des heurts entre la foule et les forces de l’ordre.
« Là où la force a été utilisée par les policiers, ces policiers savent qu’ils doivent être tenus responsables de leurs actes », a-t-il ajouté, précisant que la police utiliserait à cet égard tous les matériaux à sa disposition, notamment les caméras portées par les policiers. Il a par ailleurs assuré qu’« aucun chien policier » n’a été utilisé. La police a lancé un appel à témoins.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.