Animaux de compagnie interdits de voyage ou avions cloués au sol: le gouvernement britannique a publié lundi une troisième série de notes techniques sur les possibles conséquences d’une sortie abrupte de l’Union européenne.
Ces notes indiquent la marche à suivre aux citoyens et aux milieux d’affaires en cas d’absence d’accord avec l’UE pour organiser leur divorce, programmé le 29 mars 2019 – un scénario toutefois jugé « improbable » par Londres. Des droits d’auteur à l’importation de végétaux en passant par les assurances automobiles, les domaines sont variés.
Dans le meilleur des cas, les propriétaires britanniques de chiens, chats ou furets ne verront que peu de changement par rapport aux règles actuelles, qui prévoient un passeport européen pour animaux de compagnie.
Mais si Bruxelles classe le Royaume-Uni dans la catégorie des pays tiers non listés, des règles sanitaires plus strictes s’appliqueront et un vétérinaire devra être consulté au moins quatre mois avant la date prévue du voyage.
Quant aux compagnies aériennes britanniques et européennes, elles pourraient perdre le droit d’opérer des vols entre l’UE et le Royaume-Uni. Mais pour ces vols en provenance de et à destination de l’UE, « le Royaume-Uni envisagerait d’accorder une permission aux compagnies aériennes européennes pour continuer à opérer« , selon l’une des notes.
« Nous nous attendons à ce que les pays UE fassent de même en retour« , est-il ajouté. « Il ne serait dans l’intérêt d’aucun pays européen ou du Royauyme-Uni de restreindre le choix de destinations pouvant être desservies, mais si ces permissions ne sont pas accordées, il pourrait y avoir des perturbations sur certains vols« . Le ministre du Brexit, Dominic Raab, a reconnu sur la BBC qu’il y avait « des risques de perturbation à court terme« .
Londres a également annoncé la mise en place d’un système d’indications géographiques protégées pour des produits alimentaires comme le whisky écossais ou le fromage Stilton, et conseillé aux producteurs de demander l’obtention d’un tel statut au sein de l’UE.
A six mois du Brexit, les négociations de divorce entre les deux parties patinent. Elles espèrent arriver pour le sommet européen des 18 et 19 octobre à Bruxelles à un accord scellant leur divorce et à une déclaration fixant le cadre de leur future relation, en particulier au niveau économique. Mais il est désormais question d’un nouveau sommet autour de la mi-novembre.
HS avec AFP
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.