Les parents d’une fillette de 14 ans ont été étonnés d’apprendre que leur fille avait développé un problème de santé en regardant constamment son téléphone.
« Je regarde toujours mon téléphone en baissant la tête », a dit Sarah Atchinson, après un examen de santé à Littleton dans le Colorado, États-Unis.
Elle a ajouté à propos de son cou : « C’était surtout simplement douloureux et ça rendait vraiment l a concentration difficile. »
Le syndrome, que certains ont surnommé « cou texto », se produit lorsque la colonne cervicale se réduit et s’écarte de sa trajectoire. Apparemment, cela peut se produire lorsque les gens passent des heures à regarder leurs appareils portatifs la tête penchée vers le bas.
Selon le rapport de la chaîne ABC, certains enfants passent des milliers d’heures par année à regarder leur téléphone.
« Tension sur les épaules, douleurs généralisées au cou, migraines. Il peut même s’agir d’engourdissements et de picotements dans les bras que l’on observe chez les élèves du secondaire. C’est alarmant. C’est prédisposer ces enfants à avoir des problèmes majeurs à l’âge adulte », a déclaré le Dr Chad Cotter, de HealthSource Chiropractic à Littleton. Il a ajouté que des poids pour la tête, des exercices pour les épaules, des bandes de résistance et d’autres formes de thérapie peuvent contrer ces problèmes.
Et c’est un problème croissant.
Comme l’a dit celui qui a ouvert le Text Neck Institute (institut du cou texto), le Dr Dean Fishman, au journal New York Daily News : « Personne n’a réalisé à quel point c’était grave jusqu’à ce que je lui donne le nom de ‘cou texto’. »
S’asseoir bien droit
Une chirurgienne orthopédiste pédiatrique a récemment parlé du problème.
« Il s’agit en fait d’un spasme du muscle trapèze causé par le fait d’avoir littéralement la tête baissée et de regarder tout le temps vers le bas », a déclaré à Good Housekeeping, le Dr Cordelia Carter, du Centre de médecine sportive pédiatrique de l’hôpital pour enfants Hassenfeld.
Elle a ajouté : « Chaque enfant, quand j’entre dans la pièce, doivent poser leur téléphone parce qu’ils l’utilisent durant l’attente. »
Le Dr Carter n’a pas hésité à décrire ses patients, qui sont principalement des enfants.
« Je regarde leur posture et c’est terrible », a-t-elle dit. « Les enfants arrivent et s’assoient complètement affalés, et c’est un phénomène sans fin, mais c’est bien pire. »
[Traduction du post ci-dessus : « Je ne crois pas que nous comprenions pleinement les effets et s’ils sont réversibles. »]
Il y a eu une augmentation des douleurs cervicales et des problèmes de posture chez les enfants. L’une des raisons est l’envoi de textos, mais l’autre raison, explique-t-elle, est due à un manque d’activité physique.
« La vie était autrefois une longue aventure sportive pour les enfants et maintenant, la vie consiste à s’asseoir et à envoyer des textos », a dit le Dr Carter. « C’est un coup double aux niveaux de leur choix d’activité et du fait qu’ils renoncent à certaines activités. »
Elle a élaboré sur le manque d’activité physique.
« Toute la colonne vertébrale est tapissée de part et d’autre de muscles érecteurs très forts qui soutiennent le tronc. Si ces muscles ne sont pas activement sollicités pendant que vous êtes assis, ils s’affaiblissent avec le temps », a déclaré le Dr Carter. « Si vous ne soutenez pas votre colonne vertébrale, les forces se répartissent anormalement et cela finit par causer de la douleur. »
Un chiropraticien de Floride a dit que les parents devraient prendre le « cou texto » au sérieux.
« Le cou texto est vraiment un syndrome de surutilisation de la tête, du cou et de l’épaule. Assis et regardant vers l’avant et vers le bas », a déclaré le Dr Austin Glennon à ActionNewsJax.
Le Dr Glennon dit qu’il traite beaucoup de gens pour ce problème.
« Probablement 90 % d’entre eux présentent un certain type de déviation posturale », explique le Dr Glennon.
Si cela n’est pas traité, la personne atteinte peut souffrir de migraines, de maux de dos et d’engourdissement des doigts.
« Lorsque cela dure des décennies, ça crée des blocages et ça commence à se détériorer (…) et à provoquer des changements arthritiques et dégénératifs qui peuvent être permanents dans le corps », a déclaré le Dr Glennon.
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