« La puce, bien qu’elle ne tue personne, fait tout le mal qu’elle peut. »
C’est ce qu’a écrit le poète et écrivain anglais John Donne il y a quatre siècles. Ce n’est qu’en 1898 que le biologiste et médecin français Paul-Louis Simond a découvert que les puces tuaient effectivement, transmettant la peste après avoir mordu des rats infectés. Plus tard, les scientifiques ont déterminé que les puces transmettaient également la peste bubonique d’homme à homme.
Le proverbe français dit : « Qui couche avec des chiens se lève avec des puces. »
Tout cela nous amène, métaphoriquement parlant, au Parti communiste chinois (PCC).
Dans son livre Blood Money (L’Argent du sang), ainsi que dans sa récente interview accordée à l’émission American Thought Leaders, le journaliste d’investigation Peter Schweizer justifie ma métaphore en comparant le PCC à la puce de John Donne.
Que ce soit en Amérique, en France ou en Australie, les investisseurs de l’État-parti chinois achètent des paquets d’actions de nos entreprises, nos terres agricoles ou nos vignobles. Pékin vole nos technologies depuis des décennies, manipule nos jeunes via TikTok et soutient des groupes radicaux. Tout cela, et bien d’autres choses encore, sont les morsures et les piqûres de la « guerre hors limites » menée contre l’Occident par le PCC qui vise à faire « tout le mal qu’il peut ».
Et comme la puce, le PCC apporte également les fléaux et la mort. La pandémie du Covid-19 est venue directement de Chine qui a dissimulé pendant plusieurs mois son émergence et sa transmission interhumaine, qui ne nous a présenté aucune excuse, ni ne nous a donné d’explications complètes sur ce désastre mondial, économique et social. Le régime chinois, comme l’a expliqué en détail M. Schweizer, est également impliqué dans toutes les opérations du cartel du fentanyl à la frontière sud des États-Unis – une drogue qui tue aujourd’hui plus que 100.000 Américains par an, des dizaines de milliers de Canadiens et qui risque de ravager Paris et toute l’Europe.
Dans son interview, M. Schweizer révèle une autre forme de « piqûre » de la puce communiste chinoise qui déstabilise actuellement l’Amérique et plusieurs autres pays occidentaux, à savoir le soutien de Pékin aux manifestations propalestiniennes qui peuvent devenir même ouvertement pro-Hamas. Il a aussi noté que des groupes extrémistes, tels que Freedom Road Socialist Organization et Party for Socialism and Liberation aux États-Unis, reçoivent des fonds et des directives du régime communiste chinois.
Alors, pourquoi nos dirigeants tout puissants ferment-ils les yeux sur les fléaux et les méfaits engendrés par le PCC ? Pourquoi ne sonnent-ils pas le tocsin haut et fort et ne mettent-ils pas un terme à ces assauts contre la souveraineté nationale ?
Deux mots répondent à cette question : argent et cupidité.
Comme le révèle le livre Blood Money, certains de nos hommes politiques, de nos entreprises, des grandes sociétés technologiques et des principaux investisseurs ont fait passer le profit avant le patriotisme.
Dans un autre livre, When China Attacks (Quand la Chine attaquera), Grant Newsham aborde un grand nombre de ces mêmes questions, en mettant davantage l’accent sur la puissance croissante de l’armée chinoise, la position précaire de Taïwan face au régime chinois et ce que cela signifie pour l’Amérique et ses alliés. Dans ses conclusions, il appelle les entreprises, les universités et le gouvernement à cesser de soutenir la Chine – financièrement et par d’autres moyens – tout en renforçant l’économie et les forces armées de leur propre pays. M. Newsham expose également les nombreux problèmes que connaît la Chine elle-même, tels que les faibles revenus de ses citoyens, la corruption de l’État-parti ou la répression de son propre peuple, alimentée par la peur.
« Nous avons tendance à considérer la République populaire de Chine comme un géant », écrit-il. « Ce n’est pas le cas. C’est juste que nous sommes nous-mêmes à genoux. »
Et chacun d’entre nous, en Occident, pourrait faire sa part pour remettre notre pays sur pied.
Trop de gens chez nous sont inconscients de la menace que le PCC représente pour nos libertés et notre mode de vie, ou sont tellement distraits par les nouvelles quotidiennes qu’ils n’ont guère prêté attention à ce danger. Nous pouvons contribuer à leur information, en les orientant vers des sources telles que le livre de Peter Schweizer en anglais ou celui de Mathieu Sirvins La France face à la guerre mondiale du Parti communiste chinois, récemment publié en France. Nous pouvons également demander à nos bibliothèques d’acheter ces ouvrages.
Nous pouvons nous retirer, ainsi que nos enfants, de TikTok et recommander aux autres membres de notre famille et à nos amis de faire de même. Nous pouvons contacter nos élus et les encourager à s’attaquer à la « guerre hors limites » menée par l’État-parti chinois contre notre pays. En fin de compte, nous devrions nous rappeler qui nous sommes et retrouver notre sens de la liberté et de la démocratie. On doit s’opposer à la tyrannie totalitaire que représente le Parti communiste chinois.
Grant Newsham a dédié son livre « à ceux qui avaient raison au sujet du Parti communiste chinois et qui ont essayé de nous mettre en garde ».
Nous avons été avertis. Il est temps de faire le ménage chez nous et de se débarrasser des puces du PCC.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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