Avec ces JO de Paris 2024, Alexis et Félix Lebrun poursuivent leur ascension phénoménale vers les titres olympiques. Retour sur une affaire de famille…
Voilà encore une belle histoire de champions en famille ! On connaît maintenant Léon Marchand, quadruple champion olympique, dont les parents étaient aussi des nageurs olympiques.
En tennis de table, les frères Lebrun, Félix et Alexis sont, eux aussi, tombés dans le chaudron de potion magique tout petits. À seulement 17 et 20 ans, les deux frères hissent la France vers les marches du podium olympique, Félix ayant remporté le bronze il y quelques jours. Même si ce jeudi, cette demi-finale contre la Chine n’a pas été concluante, les pongistes français tenteront de se consoler en petite finale, demain vendredi, contre le Japon.
Quel est donc le parcours des deux jeunes prodiges du ping-pong ?
« Leur père était encore joueur professionnel, et à chaque fois on les emmenait avec nous pour voir ses matchs, se souvient Dominique, leur mère, au micro du Figaro. Ils étaient tout petits, et ils adoraient cela. À la fin du match de leur père, ils prenaient une raquette et ils s’amusaient ensemble ».
Outre leur père, Stéphane, ancien numéro 7 français en 1999, il y aussi leur oncle, Christophe Legoût, triple champion de France de ping-pong dans les années 90. Alors Alexis, dès l’âge de trois ans, tape déjà dans la balle, et Félix, tout naturellement, s’y met aussi, dès qu’il apprend à marcher.
« À la maison, il y avait plus de raquettes que de Lego, relate Dominique. Je ne compte plus les fois où, quand ils étaient tous les deux, ils mettaient des chaises au milieu du salon, et c’était parti. »
Pourtant, les parents ne les poussent pas à pratiquer le ping-pong. « Tout ce que nous voulions, c’était qu’ils fassent du sport, précise Dominique sur Le Figaro. Alexis, par exemple, a fait du basket dès l’âge de 3 ans. Il a aussi fait du tennis, mais, à un moment donné, il a fallu faire un choix car cela devenait trop difficile en termes d’organisation. Le tennis étant à une heure de chez nous, il fallait que je prenne mes quatre enfants (Félix et Alexis ont deux sœurs) et ils faisaient leurs devoirs dans la voiture. Le ping était beaucoup plus simple, avec leur père, et il y avait aussi plus de stages dans cette discipline, et les deux adoraient partir de la maison pour jouer tous les jours. »
« Dès qu’ils touchaient une raquette, on les sentait immédiatement à l’aise »
La famille se rend bien compte que les deux jeunes garçons présentent des prédispositions pour ce sport, comme l’explique Christophe Legoût, le frère de leur mère : « On voyait qu’ils étaient hyper adroits ! Dès qu’ils touchaient une raquette, on les sentait immédiatement à l’aise, comme si c’était naturel pour eux. »
Aussi, dès l’âge de quatre ans, Alexis remporte déjà un championnat régional, rapporte Paris Match.
Lors des Euro Mini Champ’s, les deux frères se distinguent dans cette compétition des moins de 12 ans, remportant le tournoi deux fois d’affilée.
Mais, c’est surtout en 2023 que la France découvre vraiment les Lebrun, Alexis se hissant au 14e rang mondial. Puis Félix, son cadet, dépasse toutes les attentes en remportant des tournois du circuit mondial à Antalya (2023) et surtout à Goa (2024), où le jeune homme atteint le 5e rang mondial à seulement 17 ans, une première chez les Européens en termes de précocité.
Signe d’une éducation où l’entraide, l’amour et la solidarité régnait, il ne semble pas y avoir de sentiment de jalousie entre les « Lebrun Brothers ».
« Tout le monde se pose la question, mais je n’ai pas l’impression que cela posera de problèmes, estime Christophe Legoût. Je pense que c’est une question d’éducation, d’histoire familiale (une de leurs sœurs souffre d’une malformation cardiaque depuis sa naissance)… Ils savent que leur vie, ce n’est pas que ça. Alors évidemment, parfois, cela doit être dur pour Alexis de voir son petit frère monter si haut, mais il en est heureux également. »
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