Bruno Attal est gardien de la paix depuis 23 ans. Il est également secrétaire national du syndicat France Police – Policiers en colère, cinquième puissance syndicale du ministère de l’Intérieur.
Il y a quelques jours, Bruno Attal a créé l’association Touche pas à mon flic avant de publier une vidéo dans laquelle il revient sur l’affaire Michel Zecler, un producteur de rap d’une quarantaine d’années déjà connu de la justice qui a fait l’objet d’une interpellation musclée à la fin du mois de novembre dernier alors qu’il regagnait son studio d’enregistrement dans le XVIIe arrondissement de Paris.
Filmées par une caméra présente dans le studio d’enregistrement, les images de cette interpellation avaient été relayées par le média Loopsider, suscitant une vive indignation à l’encontre des policiers.
Quatre policiers ont été mis en examen dont trois pour violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique et faux en écriture publique. Parmi ces quatre policiers, deux ont été écroués avant d’être remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire fin décembre.
Pour Bruno Attal, le reportage de Loopsider sur l’affaire Zecler est « orienté » et « partisan ». Il estime notamment que la vidéo de l’interpellation diffusée par Loopsider a fait l’objet d’un « montage biaisé » et que la présomption d’innocence des policiers n’a pas été respectée.
Les policiers ayant interpellé M. Zecler ont-ils fait un usage proportionné de la force ? Les accusations de racisme régulièrement portées contre la police sont-elles fondées ? Les forces de l’ordre sont-elles instrumentalisées par les pouvoirs publics ? Les policiers jouent-ils le rôle de fusibles ?
Esprits de Liberté a rencontré Bruno Attal pour répondre à ces questions.
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