Ces dernières semaines, en Charente-Maritime, les dégradations et tentatives de vandalisme sont de plus en plus nombreuses sur les radars, qu’ils soient situés sur des axes routiers urbains ou ruraux.
Entre les radars qui dysfonctionnent et ceux qui subissent des dégradations, les radars de Charente-Maritime semblent de moins en moins fonctionnels. Et en cette fin d’année, la recrudescence de vandalisme n’a jamais été aussi forte dans le département.
Un état des lieux peu glorieux repéré aux abords de nombreuses villes, comme sur Angoulins, plus précisément sur la départementale 137 vers la sortie d’Aytré, dans le sens Rochefort-La Rochelle, où le radar fixe a été complètement éventré. Lundi 19 décembre, une intervention devait avoir lieu pour définir s’il s’agissait d’un acte de vandalisme ou d’un accident avec un véhicule.
Du côté de Tonnay-Charente, pas de vandalisme cette fois, mais un radar qui « flashe plus vite que son ombre », a rapporté France Bleu. En effet, ce dernier flashe les véhicules à partir de 80km/h alors que les panneaux installés indiquent bien 90km/h, avant et après le radar. De quoi attiser la colère des automobilistes.
Vendredi 16 décembre, vers la Couarde-sur-Mer, une commune située sur l’île de Ré, un des radars tourelles installé il y a deux semaines a subi un acte de vandalisme. Bien que le radar fonctionne toujours, la tentative de tronçonnage ne fait aucun doute.
D’ailleurs contrairement à ce dernier, le radar de la commune Ars-en-Ré, installé lui aussi sur l’île de Ré, mais le 9 novembre dernier, et scié moins de 24 heures après sa mise en service, ne fonctionne plus, a rapporté France 3 Régions.
Allons maintenant du côté du sud du département, à Saint-André de Lidon, où un radar tourelle a également été scié, directement au pied. Un vandalisme repéré dans la soirée du vendredi 16 décembre. Depuis, une enquête judiciaire a été ouverte par la préfecture.
Pour certains dysfonctionnements, comme celui de Tonnay-Charente, la préfecture n’a pas encore donné d’informations supplémentaires. D’autres enquêtes ont été ouvertes pour tenter de déterminer l’origine des vandalismes.
Pour les cas avérés, les contrevenants s’exposent à une amende pouvant aller jusqu’à 75.000 euros et jusqu’à 5 ans d’emprisonnement.
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