L’auteur de l’attentat à New York, qui a tué huit personnes avec une camionnette-bélier mardi, était lié au groupe terroriste État islamique et s’était radicalisé aux États-Unis, a affirmé mercredi le gouverneur de l’État de New York, Andrew Cuomo.
L’homme, de 29 ans, identifié comme étant Sayfullo Saipov, « est un lâche perverti et il était lié à l’EI et s’est radicalisé » aux États-Unis, a déclaré le gouverneur sur la chaîne CNN.
Réaction russe
Le Kremlin a dénoncé mercredi l’attentat à la camionnette qui a fait huit morts la veille à New York, comme une « attaque tragique et inhumaine ».
« Nous présentons nos condoléances. Il s’agit d’une attaque tragique et inhumaine », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences russes.
Réaction iranienne
Quant à l’Iran qui est le principal soutien au terrorisme islamiste dans le monde, il a « condamné » de manière formelle mercredi l’attentat de New York, tout en estimant que le « terrorisme » trouvait son origine dans « la politique menée à certaines périodes par les États-Unis et leurs alliés au Moyen-Orient ».
Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Ghassemi, a « condamné l’action terroriste à Manhattan », selon un communiqué officiel.
« Le meurtre de citoyens innocents et sans défense dans les lieux publics montre la cruauté et la sauvagerie des groupes terroristes comme Daech (acronyme arabe du groupe État islamique, ndlr) qui ne respectent aucun principe moral et humain », a-t-il ajouté.
Toutefois, l’Iran estime « que la racine du terrorisme, phénomène inhumain et sinistre, est la politique menée à certaines périodes par les États-Unis et leurs alliés au Moyen-Orient », a souligné M. Ghassemi.
L’Iran et les États-Unis n’ont pas de relations diplomatiques depuis plus de 37 ans et l’arrivée au pouvoir du président américain Donald Trump en janvier a ravivé les tensions entre les deux pays, après le relatif apaisement observé pendant le deuxième mandat de Barack Obama dont la politique a été très favorables aux pays arabes (2013-2017).
Washington a récemment renforcé ses sanctions contre les Gardiens de la Révolution, l’armée d’élite du pays, et le Trésor américain a ajouté mardi les noms d’une quarantaine de personnes morales ou physiques iraniennes déjà visées par des sanctions américaines à la liste des personnes visées par son programme punitif « antiterroriste ».
En juin, après un double attentat revendiqué par le groupe État islamique ayant fait 17 morts à Téhéran, le président Trump avait réagi en affirmant que « les États qui appuient le terrorisme risquent de devenir les victimes du mal qu’ils soutiennent ».
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