Les termes « fausse attestation Covid », « faux pass sanitaire » ou encore « faux vaccin » ont été souvent recherchés sur Google depuis lundi soir, juste après l’allocution d’Emmanuel Macron annonçant un durcissement au sujet du pass sanitaire et l’obligation vaccinale de certaines professions.
Un pic de recherches sur ces faux certificats a été enregistré aux alentours de 20 h 40 ce lundi 12 juillet, soit quelques minutes seulement après l’annonce des nouvelles restrictions par le président de la République, indique Nice-Matin, qui a étudié les tendances de Google Trends.
Le média local ajoute que l’expression « faux pass sanitaire » était recherchée principalement en Champagne-Ardenne, dans le Rhône-Alpes, ainsi qu’en Provence-Alpes-Côte d’Azur. De son côté, L’Indépendant note que les recherches ont été plus nombreuses dans les départements ruraux tels que les Vosges, les Hautes-Alpes, l’Ardèche, la Loire, ou encore le Lot. L’ancienne région administrative du Languedoc-Roussillon a aussi fait partie des territoires où ces termes ont été le plus cherchés.
« Faux pass sanitaire » en plein boom des recherches sur Google https://t.co/KykyOySOrd pic.twitter.com/l0a7ZMvGIr
— Nice-Matin (@Nice_Matin) July 13, 2021
Alors que ces « fausses attestations » n’étaient recherchées qu’à raison de 500 ou 600 fois par mois dans le passé, l’expression précise est apparue à plus de 4 000 reprises le lendemain matin suivant l’allocution d’Emmanuel Macron, selon l’outil de référencement SEMrush. La même tendance s’applique à d’autres combinaisons de mots telles que « faux vaccins ».
« Une bonne moitié des propositions sont des arnaques »
Les réseaux sociaux sont aussi inondés de demandes et de propositions, renvoyant à Snapchat ou à d’autres messageries pour les transactions des faussaires. « Une bonne moitié des propositions sont des arnaques », assure au Figaro David Sygula, analyste en cybersécurité chez CybelAngel.
Le spécialiste en cyber sécurité, qui sait reconnaître facilement les arnaques, remarque toutefois que les propositions ont l’air un peu plus sérieuses sur le darknet.
Les faussaires réclament plusieurs centaines d’euros. Par exemple, David Sygula a vu un pass sanitaire proposé à 400 euros dans une annonce qui « semble crédible ». Il est important de se rappeler que le délit de faux et usage de faux est puni de 3 ans de prison et de 45 000 euros d’amende.
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