Geoffroy Roux de Bézieux dénonce un retour de « folie bureaucratique » après la décision du gouvernement d’un reconfinement de 16 départements, dont ceux d’Ile-de-France.
« On a du mal à comprendre cet acharnement sur les commerces alors qu’énormément d’efforts ont été faits sur le plan sanitaire », déclare le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux sur Europe 1 au sujet de la décision de refermer les commerces dits non essentiels à compter de ce samedi 20 mars, pour lutter contre le rebond de l’épidémie de Covid-19 causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois).
Le patron du Medef reproche notamment au gouvernement d’incriminer les commerces comme étant des lieux de contamination : « ça vient loin derrière les familles, les entreprises, les proches », précise-t-il, tout en concédant qu’il y avait des « progrès à faire au moment de la restauration ».
Confinement : Geoffroy Roux de Bézieux dénonce un « acharnement sur les commerces » https://t.co/Wj1GtcQ78L
— Europe 1 ??? (@Europe1) March 20, 2021
Une « folie bureaucratique »
Concernant les critères de fermeture, « la folie bureaucratique va se remettre en place comme au mois de novembre », estime M. Roux de Bézieux, ajoutant ignorer si les magasins de bricolage ou d’électronique d’une surface supérieure à 10 000 m2 resteraient ouverts ou non. « Le principe du confinement partiel des commerces ne fonctionne pas », tranche-t-il, répétant que « ce n’est pas dans les commerces qu’on se contamine ».
Sur le plan macroéconomique, il se dit « sceptique » par rapport à la prévision du gouvernement d’une baisse de 0,2 point de PIB en raison de ces nouvelles mesures. « Je pense que ce sera plus fort que ça », conclut-il, alors que 90 000 commerces vont devoir baisser le rideau.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.