Les services de santé de Nouvelle‑Zélande cherchent à obtenir la tutelle temporaire d’un bébé dont les parents ont refusé l’utilisation de sang provenant de personnes vaccinées pour sa chirurgie cardiaque.
Dans une interview mise en ligne lundi par la présentatrice Liz Gunn sur la chaîne numérique Kiwi, les parents ont déclaré que leur fils de quatre mois souffrait d’une sténose grave de la valvule pulmonaire et qu’il devait subir une opération à cœur ouvert pour permettre au sang de circuler correctement dans son corps.
La sténose de la valvule pulmonaire se produit lorsque la valvule pulmonaire est trop étroite, ce qui oblige le ventricule droit à pomper plus fort pour envoyer le sang vers les poumons. À long terme, cela peut entraîner l’épaississement du ventricule droit et fatiguer le cœur.
Le père s’est dit « extrêmement inquiet » par le sang utilisé par les médecins. Il a ajouté qu’il « ne veut pas de sang altéré par la vaccination ».
« Ce n’est pas négociable – nous sommes d’accord avec tout ce que ces médecins veulent faire d’autre », a précisé le père dans l’interview.
Plus de 20 donneurs non vaccinés étaient prêts à aider, mais cela n’a pas été approuvé par le New Zealand Blood Service (NZBS), selon les parents.
Ils ont discuté de la question avec un médecin et un chirurgien, mais ces derniers n’ont pas tenu compte de leurs préoccupations.
Selon le site Web du NZBS, le sang des donneurs vaccinés et non vaccinés n’est pas conservé séparément. Mais toute personne répondant aux critères d’admissibilité des donneurs peut faire un don, quel que soit son statut vaccinal.
Le recours en justice
Health New Zealand a déposé lundi des demandes auprès de la Haute Cour d’Auckland conformément au Care of Children Act. Selon le NZ Herald, Health New Zealand a demandé à ce que la tutelle du bébé soit retirée aux parents afin que le consentement puisse être donné pour utiliser le sang des personnes vaccinées.
Le directeur intérimaire du district d’Auckland de Health New Zealand, le Dr Mike Shepherd, a fait savoir dans un communiqué que la décision « est toujours prise en tenant compte de l’intérêt supérieur de l’enfant et après des conversations approfondies avec le whānau ». Le mot maori désigne la famille élargie.
L’affaire a été portée devant la Haute Cour d’Auckland mercredi. Le juge Layne Harvey a fixé la date de l’audience au 6 décembre.
Mais l’avocate de la famille, Sue Grey, a fait observer au tribunal que « lorsqu’il existe une solution, il serait vraiment dommage que cette solution soit manquée ».
« L’idéal serait que la banque du sang accepte de collecter le sang de ces donneurs et de le mettre de côté, prêt pour que ce bébé puisse subir l’opération dont il a besoin », a‑t‑elle encore expliqué à l’émission d’information Newshub.
De son côté, la mère a affirmé à Newshub qu’avoir du sang sûr était « notre droit en tant que mère et en tant que personne qui parle au nom du bébé ».
Le sang des personnes ayant reçu du Covid‑19 présente‑t‑il des risques ?
Le NZDB écrit sur son site Internet : « Il n’y a pas de preuve qu’une vaccination antérieure affecte la qualité du sang pour la transfusion. »
« Tout vaccin Covid‑19 présent dans le sang est dégradé peu de temps après l’injection. Tous les dons de sang sont également filtrés pendant le traitement, de sorte que toute quantité infime qui pourrait encore être présente ne constitue aucun risque pour les receveurs. »
Le NZBD a également nié l’existence de risques liés à la présence de la protéine spike dans la transfusion sanguine, affirmant que cette protéine est présente en « quantités infinitésimales dans le sang de certaines personnes pendant les deux premières semaines suivant leur vaccination par ARNm ».
« La probabilité de trouver la protéine spike dans un don de sang est très faible, et elle sera de l’ordre du picogramme si elle est présente. Elle n’est plus retrouvée dans le sang une fois cette période passée. »
Conclusions contradictoires des chercheurs
Cependant, le German Working Group for Covid Vaccine Analysis (GWG), un réseau international de plus de 60 scientifiques, a conclu que ce n’était peut‑être pas le cas.
Dans une étude publiée au début de l’année et présentée devant le World Council for Health General Assembly (WCHGA) le 5 septembre, le GWG a analysé le sang de personnes vaccinées et l’a comparé à des échantillons de sang de personnes non vaccinées.
Ils ont constaté que le sang de tous les patients vaccinés testés (plus précisément ceux ayant reçu les vaccins BioNTech/Pfizer ou Moderna) présentait des « structures nouvelles », telles que des cristaux rectangulaires et des spirales.
« Ce type de structures n’a jamais été trouvé dans le sang humain auparavant », indique le rapport.
Ils ont également noté que ces structures étaient le plus souvent présentes dans le vaccin Comirnaty de BioNTech/Pfizer.
Selon les résultats de l’étude, le sang des personnes vaccinées est altéré à 100%, comme le montre la microscopie à fond noir à cellules vivantes. Il s’agit notamment d’une circulation sanguine entravée, avec des globules rouges qui se collent les uns aux autres, allant même jusqu’à la « formation de rouleaux », et d’une stabilité et d’une survie des globules rouges profondément diminuées.
Une autre caractéristique des échantillons de sang vacciné était la dégradation du sang lui‑même, ainsi que la réduction de la capacité de circulation du sang en raison des cellules sanguines collées les unes aux autres.
En plus de comparer le sang de personnes vaccinées et non vaccinées, les chercheurs du GWG ont examiné diverses flacons de vaccin. Ils ont trouvé des corps étrangers métalliques relativement gros dans le sang des personnes vaccinées.
« Si vous filtrez une substance destinée à être injectée correctement, vous ne devriez rien voir au microscope », a déclaré la microbiologiste et experte du GWG Sabine Stebel lors de sa présentation devant la WCHGA. « Ces structures sont définitivement trop grandes pour être injectées à une personne vivante ».
Entretemps, le directeur médical du Centre consultatif sur la vaccination de l’Université d’Auckland, le professeur Nikki Turner, a déclaré à Newstalk ZB que presque tout le sang en Nouvelle‑Zélande contient des anticorps Covid‑19, donc « à moins que vous ne refusiez tout le sang, je ne peux pas imaginer comment vous allez contourner cela ».
Conan Milner a contribué à cet article.
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