Les temps diplomatiques changent à une vitesse surprenante. Alors qu’il y a quelques mois la « toute puissance » de la Chine était vantée et crainte, qu’elle semblait non seulement tenir l’Europe à sa merci mais même les États-Unis en respect, le régime communiste subit aujourd’hui l’humiliation d’être condamné dans les termes les plus forts par les membres du G7 : Allemagne, France, Canada, Royaume-Uni, Italie, États-Unis, Japon.
Dans leur déclaration finale à Hiroshima au Japon, les grandes puissances économiques font savoir qu’ils n’entendent pas laisser se poursuivre les manœuvres de Pékin pour prendre le contrôle de tout le Sud-Est asiatique. Car il ne s’agit pas que de Taïwan et d’un seul risque d’invasion. En Birmanie, au Vietnam, en Indonésie, aux Philippines et jusqu’au Japon, le régime chinois tente des métastases militaires, utilisant comme un jouet le dictateur nord-coréen Kim Jong-un afin de l’aider à déstabiliser la région.
Le G7 a formulé la plus vigoureuse condamnation de la Chine de l’histoire de l’organisation. Critiquant la Chine sur tous les plans, les membres du G7 se sont déclarés « gravement préoccupés » par les événements survenus en mer de Chine orientale et méridionale et « s’opposent fermement à toute tentative unilatérale de modifier le statu quo par la force ou la coercition ». Ils ont également appelé à une « solution pacifique » aux tensions dans le détroit de Taïwan.
Parlant de la prolifération nucléaire, les sept pays constatent que « l’accélération par la Chine de l’augmentation de son arsenal, sans transparence ni dialogue significatif constitue une préoccupation pour la stabilité mondiale et régionale. »
Le G7 appelle Pékin à « ne pas mener d’activités d’ingérence visant à porter atteinte à la sécurité et à la sûreté de nos communautés, à l’intégrité de nos institutions démocratiques et à notre prospérité économique. »
« Nous nous efforcerons de relever les défis posés par les politiques et les pratiques non commerciales de la Chine, qui faussent l’économie mondiale. Nous nous opposerons aux pratiques malveillantes, telles que les captations de technologies ou la divulgation de données. Nous favoriserons la résistance à la coercition économique » ont-ils déclaré.
Le groupe, probablement sous l’influence de ses leaders européens, souligne cependant qu’il est « prêt à construire des relations constructives et stables » avec Pékin. Le G7 déclare aussi que son approche n’est « pas conçue pour nuire à la Chine » ni « pour contrecarrer les progrès et le développement économiques de la Chine ».
Comme il fallait l’anticiper, le ministère chinois des Affaires étrangères a pris la posture de l’indignation : « Le G7 parle de la recherche d’un monde pacifique, stable et prospère [tout en] faisant des choses qui sapent la paix mondiale et la stabilité régionale et freinent le développement d’autres pays. » Pékin est « fortement mécontent de cette situation », a déclaré le ministère.
Tout cela était évidemment attendu et les manifestations de mécontentement de Pékin sont depuis quelques mois quasi-hebdomadaires. Car, en cessant d’avancer masqué comme il l’a fait pendant trente ans, le régime communiste n’avait pas anticipé qu’une union internationale se créerait progressivement contre lui. Convaincu de sa capacité à acheter des soutiens – on notera par exemple que la présidence de la République française n’a, au moment de la rédaction de cet article, pas encore publié cette déclaration commune des dirigeants du G7 (alors qu’il met en Une celle concernant l’Ukraine) – le parti communiste chinois a cru avoir assez d’effet de levier pour conquérir le monde.
C’était sans compter sur des opinions publiques maintenant bien informées sur sa nature et en attente d’actions concrètes par leurs gouvernements. La Chine est une dictature spécialisée dans le pillage des ressources et technologies, dont le régime prélève à vif les organes de prisonniers de conscience pour les vendre, qui a laissé s’échapper le Covid-19 d’un laboratoire, puis a bloqué les informations, empêché les envois de masques et de médicaments ; c’est la force sombre qui emprisonne et bâillonne tout ce qui est libre ou spirituel, pour créer une dictature mondiale.
Le message simplifié qui lui a été adressé en retour, avec les formes, est donc celui-ci : la Chine sous régime communiste ne fait plus partie des nations respectables, elle n’est qu’une menace à traiter comme telle.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.