La propriétaire pensait louer son appartement à un commercial venu à Reims dans le cadre de son travail, il s’agissait en réalité d’un jeune Rémois qui voulait organiser une soirée avec une cinquantaine de fêtards…
Les faits se sont déroulés dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 juin dans un appartement rémois loué sur Airbnb par Aurélie Debieve.
En venant faire le ménage le 6 juin après le départ de son locataire, la jeune femme de 33 ans a découvert avec stupeur que les lieux avaient été complètement dévastés.
« Je vous alerte, car dans le contexte actuel de fermeture des boîtes de nuit, des fêtes sauvages sont organisées à Reims. J’en ai été victime dans la nuit de vendredi à samedi », a expliqué la Rémoise dans les colonnes de L’Union.
« L’appartement est ravagé… Ils ont cassé le lit, détruit le meuble télé, la télé est fichue, ils ont pété les verres », poursuit Mme Debieve.
Les toilettes ont également été bouchées avec des vêtements et les éviers avec des mégots de cigarette, tandis que les cadavres de bouteilles jonchent le petit studio.
« Entre ce qu’il faut racheter et le manque à gagner, car je ne peux pas relouer dans l’immédiat, il y en a au moins pour 5000 euros, peut-être plus », observe la trentenaire.
Lorsqu’elle a été contactée par son futur locataire sur la plateforme de réservation, la jeune femme de 33 ans ne s’est pas méfiée, celui-ci se présentant comme un commercial parisien devant se déplacer à Reims pour des raisons professionnelles.
#Reims Il loue un appartement Airbnb en se faisant passer pour un commercial en déplacement… et organise une grosse soirée qui vire au saccage du logement ? https://t.co/r9Al7x9WUV pic.twitter.com/mK95xNEpL3
— L’Union-L’Ardennais (@UnionArdennais) June 9, 2020
« Airbnb, pour moi, c’est fini »
Le locataire était en réalité un jeune Rémois qui avait l’intention d’organiser une fête avec une cinquantaine d’invités. Mme Debieve a d’ailleurs pu consulter les invitations lancées sur les réseaux sociaux ainsi que les photos et les vidéos publiées après la soirée.
« Cet appartement, c’est une partie de moi. Et ce qu’ils ont fait, c’est comme un cambriolage, c’est très violent », confie la jeune femme.
Échaudée par cette expérience traumatisante, la Rémoise a décidé de déposer plainte contre son locataire indélicat. Et elle ne souhaite désormais plus recourir aux services de la célèbre plateforme de réservation pour louer son appartement.
« Airbnb promet d’être là pour nous, mais quand on en a besoin, il n’y a plus personne. Quand j’ai enfin réussi à joindre quelqu’un, ils m’ont même raccroché au nez ! Ça m’a vaccinée. Airbnb, pour moi, c’est fini », conclut Aurélie Debieve avec dépit.
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