Fin novembre, Michel Verbaeys, un habitant de la Marne, s’est rendu à l’hôpital de Reims pour rendre visite à Georges, son père âgé de 97 ans, gravement malade. Problème, à son arrivée, il découvre que son père est mort la veille, sans que personne ne l’ait prévenu.
Georges, 97 ans, luttait contre une longue maladie depuis des années. Le 28 novembre, Michel, son fils, s’est rendu à l’hôpital pour lui rendre visite, comme il a souvent l’habitude de le faire. Problème, à son arrivée, il découvre que son père n’est plus dans sa chambre, a rapporté L’Union. Et à la place, un autre patient occupait son lit.
« Lorsque je suis arrivé, son voisin de chambre m’a fait savoir qu’il avait été transféré. J’ai cherché une infirmière. J’ai trouvé ma réponse en salle de repos où l’infirmier que j’avais vu deux jours avant est venu vers moi en constatant que je n’avais pas été prévenu de la mort de mon père », a déclaré Michel, choqué d’apprendre une telle nouvelle.
Selon l’infirmier, l’état de santé de Georges s’était dégradé, et ce dernier est décédé la veille. Oui mais voilà, « personne n’a prévenu la personne de confiance, ni que l’état de notre père s’aggravait, afin que nous puissions l’accompagner au moment de sa mort, ni, ce qui est pire, de son décès, et cela pendant 36 heures… « , a déploré Michel, selon BFMTV.
Reims: l’hôpital oublie de lui annoncer la mort de son père, il l’apprend en voulant lui rendre visite https://t.co/yP1vC4TDAo pic.twitter.com/SLrT5m4PTb
— BFMTV (@BFMTV) December 22, 2021
Selon la loi, l’hôpital disposait de 24 heures pour annoncer le décès du malade à la famille. Ce qui n’a pas été fait. « Il est inexcusable que personne dans l’hôpital n’ait prévenu les enfants du décès de leur père (…). Il est mort tout seul alors que nous aurions pu être à ses côtés », a dénoncé Michel.
De son côté, l’hôpital a évoqué une « incompréhension » et a présenté ses excuses à la famille du défunt, en ajoutant : « Il est plus que regrettable que ses proches aient été prévenus lors de leur venue dans l’établissement ».
À la suite de cette annonce tardive du décès de Georges, la famille Verbaeys a été obligé de se presser pour organiser ses obsèques. Depuis, en attente d’explications, la famille a reçu un courrier indiquant que des investigations étaient en cours et que la direction de l’établissement reviendra vers eux dès que possible. « Cela ne ramènera pas notre père, mais il ne faut pas que ça arrive à d’autres familles », a conclu Michel.
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