Il était une fois une reine d’une île lointaine qui était tombée amoureuse d’un gendarme français. Afin de pouvoir épouser le militaire franc-comptois, elle a dû abandonner son trône. Elle a déclaré : « Mon gendarme vaut bien un royaume » ! Cette belle histoire d’amour bien réelle nous est racontée par la gendarmerie de la Haute-Loire à l’occasion de la Saint-Valentin.
Ursula Salimba Machimba devint reine de l’île de Mohéli dès l’âge de 4 ans, en 1878, après le décès de sa mère. L’île volcanique de 290 km², où poussent cocotiers, manguiers et girofliers, est située au large de Madagascar.
En 1899, le soldat Camille Paule, originaire de Pesmes en Haute-Saône, avait été envoyé en tant que gendarme dans l’île de la Réunion. À cette époque, Ursula vivait à Saint-Denis de la Réunion depuis 10 ans, prise en charge par l’institution de l’Immaculée Conception, pour des raisons de santé et pour son éducation.
La reine de Mohéli :
En se promenant, en 1900, la reine de Mohéli a rencontré le beau gendarme qui arborait une moustache extraordinaire. « Ils tombèrent éperdument amoureux et ne devaient plus jamais se quitter », explique la gendarmerie.
Malheureusement, le gouvernement français lui indiqua qu’elle ne pourrait pas être à la fois reine et épouse d’un gendarme. L’amour allait-il être impossible entre la couronne et l’uniforme ? La reine Salimba n’a pas hésité à abandonner son trône ainsi que son île enchanteresse.
« Mon gendarme vaut bien un royaume », aurait-elle déclaré. C’est ainsi que la reine donna sa couronne à la France. De son côté, le gendarme Paule a dû démissionner, mais il reçut le grade de maréchal des logis-chef et la médaille militaire, selon un article du Courrier de Saône-et-Loire datant de janvier 2000 repris par le site internet comores-online.
La reine, le gendarme et leurs trois enfants :
Après leur mariage, célébré le 28 août 1901 à la Réunion, le couple a vécu dans une ferme du village de Cléry, près de Dijon. Ils eurent trois enfants, les princes Louis et Fernand, ainsi que la princesse Louise. Ils vécurent au rythme des travaux des champs et des saisons dans une résidence fermière où Ursula reçut le surnom de « reine en sabots ».
Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires.
VIDÉO RECOMMANDÉE :
Gatineau : le 1er baiser entre une quadruple amputée et un jeune militaire
redonne la capacité de marcher à ce dernier
– une histoire d’amour incroyable
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.