Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a repoussé l’idée de « milliards d’euros de taxes supplémentaires », alors que débutait à l’Assemblée l’examen du budget rectificatif 2022, objet de multiples amendements notamment de la gauche pour taxer les superprofits.
« Je constate que nous avons aujourd’hui des dizaines d’amendements déposés, qui conduiraient à des milliards d’euros de taxes supplémentaires », a-t-il lancé le 22 juillet dans l’hémicycle.
« Une taxe n’a jamais amélioré la vie de nos compatriotes. Ils ont besoin d’argent dans leurs poches, pas dans les poches de l’État », a argué le ministre, cependant que l’alliance de gauche Nupes et le Rassemblement national (RN) dans une moindre mesure réclament une taxe sur les « superprofits » des grands groupes.
Vendredi TotalEnergies a annoncé une remise à la pompe de 20 centimes par litre entre septembre et novembre (puis 10 centimes jusqu’à la fin de l’année), de son côté le géant du transport maritime CMA CGM, a réduit ses taux de fret de 750 euros par conteneur 40 pieds vers la métropole et l’outre-mer. Bruno Le Maire s’est réjoui de ces décisions.
Le projet de loi d’ « urgence » adopté
Le projet de budget rectificatif pour 2022 complète le projet de loi d’« urgence » pour le pouvoir d’achat adopté au petit matin vendredi en première lecture.
Il comprend la poursuite de la remise carburant et du bouclier tarifaire sur l’énergie, la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires, le financement de l’OPA pour renationaliser EDF et encore la suppression de la redevance audiovisuelle.
« Il y a des marges de discussion sur le texte que nous vous proposons sur la valorisation du travail, sur la manière dont nous protégeons nos compatriotes face à la flambée des prix du carburant et sur la situation des outre-mer », a assuré M. Le Maire.
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