Remaniement: Élisabeth Borne aurait refusé le poste de ministre des Armées proposé par Emmanuel Macron

Par Emmanuelle Bourdy
10 janvier 2024 19:24 Mis à jour: 10 janvier 2024 19:25

L’ancienne Première ministre Élisabeth Borne s’est vu proposer le poste de ministre des Armées. Mais selon une information de BFMTV, elle aurait décliné cette proposition.

C’est à l’occasion d’un entretien avec le chef de l’État que celui-ci aurait proposé à Élisabeth Borne de devenir ministre des Armées. Cependant, lors de son discours de passation de pouvoir ce mardi, Élisabeth Borne a exprimé son souhait de revenir sur les bancs de l’Assemblée nationale.

Le président a reçu Élisabeth Borne ce dimanche soir à l’Élysée, nous précisent nos confrères. Lorsqu’il a proposé à sa Première ministre de succéder à Sébastien Lecornu – celui-ci figurant dans la liste des potentiels futurs Premiers ministres – il n’avait pas encore décidé de celui qu’il voulait nommer à Matignon pour la remplacer.

Revenir à l’Assemblée nationale en tant que députée du Calvados

Élisabeth Borne a refusé ce poste dans le futur gouvernement et dès le lundi, a annoncé sa démission. Ce mardi, à l’occasion de la passation de pouvoir avec Gabriel Attal, elle a annoncé son désir de « continuer à servir [son] pays ».

Ayant été élue lors des élections législatives de juin 2022 députée du Calvados, l’ex-Première ministre n’avait toutefois jamais pu siéger à l’Assemblée nationale. Elle compte désormais rattraper ce retard.

Quant à la composition du futur gouvernement, qui est en train de se constituer, les spéculations vont bon train. L’annonce de celui-ci pourrait être faite d’ici la fin de semaine.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.