Dans le cadre du plan d’économies de plus de 2 milliards d’euros sur trois ans, 2500 postes vont être supprimés chez Renault en France.
Le syndicat CFE-CGC de Renault a annoncé ce jeudi qu’il avait décidé de signer l’accord sur la suppression de 2500 postes dans l’ingénierie et les fonctions tertiaires du groupe en France, via des départs volontaires, ce qui rend valide ce texte déjà signé par Force Ouvrière (FO).
Cet accord s’inscrit dans le cadre du plan d’économies de plus de 2 milliards d’euros sur trois ans, annoncé fin mai par la direction, qui prévoit environ 15 000 suppressions de postes dans le monde, dont 4600 en France. Les 2100 suppressions de postes prévues dans les usines françaises restent à négocier. Les deux autres syndicats représentatifs, la CFDT (2e) et la CGT (3e), doivent se prononcer plus tard dans la journée ce jeudi.
(L’express): #Renault : l’accord sur la suppression de 2500 postes validé : Cet accord, signé par la CFE-CGC et FO, s’inscrit dans le cadre du plan d’économies de plus de 2 milliards d’euros sur trois ans, annoncé fin mai par la.. https://t.co/cT4hcWIdo4 pic.twitter.com/7U1xSCp9Y3
— Titrespresse.com (@titrespresse) November 19, 2020
1900 départs volontaires
En signant un texte « uniquement basé sur des départs volontaires », la CFE-CGC « évite aux salariés des licenciements via un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi, ndrl) », souligne le syndicat des cadres dans un communiqué.
Sur les 2500 emplois supprimés, « 1900 feront finalement l’objet d’un plan de départs volontaires, les 600 restants s’étant fait par départs naturels cette année », selon FO. Outre des départs volontaires par rupture conventionnelle collective (RCC), possibles jusqu’à fin septembre 2021, l’accord contient un volet de « dispense d’activité » pour des salariés proches de la retraite.
Pour les personnels qui restent dans l’entreprise, le texte prévoit la possibilité de formations. Ce volet « de reconversion et d’évolution des compétences vise à maintenir le niveau d’employabilité des salariés », a relevé la CFE-CGC. « Par exemple, un ingénieur qui travaille sur les moteurs thermiques pourra envisager une formation certifiante sur moteurs électriques », a expliqué Guillaume Ribeyre, délégué syndical central de ce syndicat.
« Cet accord va permettre d’anticiper l’adaptation et le développement des nouvelles compétences et de répondre aux besoins de transformation profonde des métiers du secteur automobile », renchérit FO dans son communiqué. En parallèle, la mobilité interne sera facilitée en permettant « des mobilités intermétiers » au sein du groupe et « tous les postes à pourvoir seront affichés ».
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