Maxime Matthys, un artiste belge, est récemment sorti dans les rues de Rennes recouvert de plus de 150 attestations de sortie dérogatoire. Au travers de sa performance artistique « Sortez couverts », il entendait questionner sur le confinement et la quarantaine. Peu après sa sortie, il a été contrôlé par des policiers.
Maxime Matthys a passé deux jours à scotcher des centaines d’attestations dérogatoires, signées et datées, sur son costume. Son motif de sortie : « Déplacements brefs, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, liés soit à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d’autres personnes, soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie. »… ce qu’il a respecté pour rester dans le cadre légal du confinement.
Maxime Matthys est sorti faire sa promenade de moins d’une heure et dans un rayon de 500 mètres autour de chez lui. Et il a été contrôlé par la police. Ironie de la situation, une attestation lui a été demandée. L’artiste n’a eu qu’à décrocher une de celles qui composaient son costume. Un costume que les forces de l’ordre lui ont quand même demandé de détruire pour éviter des attroupements dus à la curiosité des passants.
« Je n’aurai jamais imaginé dans ma vie devoir me munir d’une attestation pour sortir dans la rue », a-t-il confié à France Bleu, ajoutant que « le costume est un peu une métaphore de la situation actuelle et de la politique de santé publique qui est assez dingue ».
« Avec ce costume, j’ai souhaité créer une forme de métaphore de la politique de santé publique actuelle, poursuit Maxime Matthys. Le confinement et les attestations sont la conséquence de la pénurie de masques, de l’absence de dépistage massif, du manque de lits de réanimation et de la non prise en compte des alertes par le pouvoir. La quarantaine a été inventée au Moyen Age pour lutter contre les épidémies de l’époque (lèpre, peste…). En 2020, parce que la politique a failli, elle est l’unique mesure possible pour éviter des morts du coronavirus alors que des alternatives plus efficaces existent » a-t-il témoigné à Media Part.
« Par souci d’économie, il n’y a plus de masques en France alors qu’il y en avait 1 milliard il y a dix ans. Par souci d’économie, l’hôpital public est en apnée depuis des années et aujourd’hui, les services d’urgence sont saturés. On compte seulement 7 000 lits de réanimation en France contre 25 000 en Allemagne, pays qui ne pratique pas le confinement» a-t-il continué.
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