209 élèves de terminale d’un lycée de la province de Guizhou, dans le sud-ouest du pays, ont développé de la fièvre et de la diarrhée – symptômes typiques du virus du PCC – depuis le 24 mars.
Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie COVID-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine avant d’être transmis dans le monde entier.
Les autorités gouvernementales ont déclaré par la suite qu’ils étaient tombés malades après avoir bu de l’eau contaminée, mais les habitants ont commencé à craindre qu’ils ne soient infectés par le virus.
Après les vacances du Nouvel An lunaire, toutes les écoles en Chine, de la maternelle au collège, sont restées fermées et n’ont pas rouvert pour le semestre de printemps.
COUVERTURE SPÉCIALE : VIRUS DU PCC
Tous les étudiants étudient en ligne depuis le 10 février, premier jour du nouveau semestre en Chine.
Mais au cours des dernières semaines, alors que le régime chinois faisait circuler l’information selon laquelle le virus était contenu à l’intérieur des frontières chinoises, certaines régions ont commencé à assouplir les restrictions.
Pour permettre aux élèves de terminale d’étudier en vue du prochain examen d’entrée à l’université en juin, certains lycées de la province de Qinghai ont rouvert leurs portes le 9 mars. Puis, le 16 mars, la province de Guizhou et le Xinjiang ont rouvert des écoles pour les élèves de dernière année du lycée et du collège. Le 23 mars, les provinces du Yunnan et du Ningxia ont également rouvert des écoles pour les élèves de terminale.
La majorité des écoles en Chine sont restées fermées. Le 11 mars, la Commission municipale de l’éducation de Pékin a précisé qu’elle n’avait pas encore fixé de date pour la réouverture des écoles de la ville.
Le lycée de Jinping
Jinping est un comté de la préfecture de Qiandongnan, dans le Guizhou.
Le 27 mars, les autorités du comté de Jinping ont annoncé que certaines élèves de terminale du lycée de Jinping ont commencé à avoir de la fièvre, des maux d’estomac et de la diarrhée à partir du 24 mars.
Le 26 mars, à 22 heures, 209 élèves ont été déclarés malades. 199 d’entre eux ont reçu un traitement hospitalier. Les 10 autres sont restés à l’infirmerie à l’intérieur de l’école.
Après avoir été soignés, ces 10 élèves sont sorties de l’infirmerie. Les 196 élèves ont aussi reçu leur congé de l’hôpital, et 3 autres étaient toujours en traitement à l’hôpital au 27 mars.
Plus tard dans la journée, le gouvernement du comté de Jinping a annoncé que les élèves avaient été diagnostiqués avec une gastroentérite aiguë (Escherichia coli).
Le gouvernement du comté a affirmé que le fournisseur d’eau local avait interrompu le service le 23 mars. L’école a alors utilisé ses propres ressources en eau pour alimenter le bâtiment scolaire. Mais l’eau était contaminée par la bactérie Escherichia coli (E. coli), ce qui a rendu les élèves malades.
Cependant, les internautes chinois n’ont pas cru à l’explication des autorités du gouvernement.
Des inquiétudes
Le 26 mars, un document du centre de commandement de la préfecture de Qiandongnan, un département gouvernemental nouvellement créé pour faire face à l’épidémie du virus du PCC, a fait l’objet d’une fuite en ligne. Les internautes l’ont ensuite largement diffusé.
Le centre de commandement a déclaré avoir examiné les cas des élèves du lycée de Jinping et l’a qualifié d’« incident de sécurité et de santé publique ». Le centre a demandé à toutes les écoles de la préfecture de surveiller l’état de santé des élèves pendant les deux jours suivants.
Le centre a également demandé au directeur de chaque école de prendre ses responsabilités si des élèves tombaient malades.
Un incident de santé publique courant serait habituellement traité par les bureaux de santé locaux. Le centre est uniquement chargé des questions liées au virus. Ce document a alimenté les inquiétudes des internautes, qui craignaient que les élèves ne soient infectés par le virus du PCC.
Selon les données de la Commission nationale chinoise de la santé, il n’y a pas eu de nouvelles infections virales dans la province de Guizhou depuis le 16 février.
Le 27 mars, la Commission a annoncé une nouvelle infection domestique dans toute la Chine – un cas dans la province du Zhejiang. Le 28 mars, elle a annoncé une nouvelle infection domestique dans la province du Henan.
Cependant, il y avait des indices que l’épidémie était plus grave que ce que les autorités voulaient bien admettre.
Le 27 mars, l’administration chinoise du cinéma a notifié à tous les cinémas de Chine de garder leurs portes fermées.
Depuis le 17 mars, certains gouvernements locaux avaient autorisé la réouverture des cinémas. Le 27 mars, le journal chinois The Paper a annoncé que 495 cinémas dans tout le pays avaient rouvert le 24 mars, et que Shanghai prévoyait d’en rouvrir 205 le 28 mars. Désormais, tous les cinémas doivent fermer jusqu’à ce que les autorités centrales leur notifient qu’ils peuvent rouvrir, selon l’avis de l’Administration du cinéma.
De son côté, le dirigeant chinois Li Keqiang a prononcé un discours à Pékin le 23 mars, dans lequel il a mis en garde contre la communication de données erronées.
Lors d’une réunion du groupe de travail sur les épidémies du gouvernement central, Li Keqiang a déclaré qu’il partageait l’avis de certains épidémiologistes selon lequel le virus « ne disparaîtrait pas soudainement comme le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2003 ».
La plupart des régions de Chine n’ont signalé aucune nouvelle infection domestique ces derniers jours. « Bien sûr, c’est ce que les gens veulent voir. Mais nous devons nous rappeler que les statistiques sur la situation de l’épidémie doivent être actuelles, vraies et précises. Nous ne pouvons pas dissimuler des cas afin de poursuivre l’objectif de zéro infection », a déclaré M. Keqiang.
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