À compter du 1er mars, les cantines et les restaurants devront mentionner l’origine des viandes, comme c’est déjà le cas pour le bœuf.
Vingt ans après l’étiquetage imposé au bœuf dans la restauration, héritage de la crise de la vache folle, cette obligation s’étend à la viande de volaille, d’ovin et de porc, selon un décret paru ce jeudi 27 janvier au Journal officiel.
Cet étiquetage devra mentionner le pays d’origine, celui de l’élevage et de l’abattage. Il s’applique aux « viandes achetées crues, réfrigérées, congelées ou surgelées, selon le décret.
Cette obligation concerne toute la restauration hors domicile, c’est-à-dire les cantines scolaires, des entreprises, hôpitaux ou Ehpad, comme les restaurants commerciaux.
« Plus de 50% de la viande dans les cantines est de la volaille importée »
Militant pour la souveraineté alimentaire du pays au sein d’une Europe, le ministre de l’Agriculture veut voir adopter des mesures protectrices d’un certain standard de qualité contre des produits moins chers mais moins-disants du point de vue nutritionnel comme environnemental.
« Un poulet brésilien ou ukrainien n’a rien à voir avec un poulet français, ce qui est valable pour toutes les viandes d’élevage », a déclaré Julien Denormandie, rappelant qu’actuellement, « plus de 50% de la viande dans les cantines est de la volaille importée ».
L’obligation n’est pour le moment applicable que jusqu’au 29 février 2024, pendant une phase d’expérimentation négociée avec la Commission européenne. Cette dernière travaille sur une révision de la réglementation au niveau européen, qui n’impose pas systématiquement la mention de l’origine des denrées alimentaires, a-t-on précisé au ministère.
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