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Une restauratrice de 36 ans se suicide parce que son resto routier est considéré « non essentiel »

novembre 19, 2020 19:35, Last Updated: novembre 19, 2020 19:35
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Le nouveau confinement fait des victimes collatérales de l’épidémie du virus du PCC*. Une jeune femme de 36 ans, maman d’un garçon de 10 ans, a mis fin à ses jours récemment. Après de longs mois de difficultés à cause des restrictions dues à la crise, Ghislaine Boriller n’a pas supporté l’annonce du 12 novembre que son restaurant routier, situé à Plougoumelen dans le Morbihan, n’obtenait pas l’autorisation de rouvrir.

« Ghislaine, la patronne du Kenyah, le restaurant ouvrier situé à la zone du Kenyah à Plougoumelen, nous a quittés cette semaine », a écrit un de ses voisins, patron d’une PME industrielle, nous apprend Transportissimo.

« Les mois ont été longs pour elle et son équipe, elle a affronté, comme beaucoup de restaurateurs, l’impact indirect du covid », ajoute-t-il. « J’ai eu la chance et le plaisir de pouvoir manger une dernière fois avec elle ce lundi midi. Mais elle n’allait vraiment pas bien. L’annonce d’ouverture de certains restaurants routiers et pas le sien lui a mis un sacré coup. Mardi soir, je n’ai pas su trouver les mots pour lui faire comprendre qu’elle devait se ressaisir. »

Le compte Facebook où ce voisin a écrit la triste nouvelle a bizarrement été rapidement supprimé après qu’il a écrit ce message, et il ne sait pas par qui.

La patronne du restaurant routier Le Kenyah avait repris l’affaire familiale en 2017, son père étant décédé 32 ans après avoir créé cet établissement. Au bout de neuf mois de restrictions dues à la crise sanitaire, le coup fatal a été porté par l’annonce que Le Kenyah n’était pas choisi par la préfecture pour rester ouvert.

En effet, la préfecture a annoncé le 7 novembre qu’elle avait pris un arrêté pour autoriser six restaurants routiers à rester ouverts, entre 18 h et 10 h, indique France Bleu.

« Pourquoi n’a-t-on pas été choisis alors qu’il n’y a aucun établissement entre Muzillac et Lorient ? » se désolait la mère de famille.

Après des manifestations des patrons des restos routiers, deux autres relais routiers ont réussi à obtenir une autorisation d’ouverture dans le département. Parmi eux se trouvent Le Poulvern à Landaul et Le Relais de Gohélève à Noyal-Pontivy, rapporte Le Télégramme.

Toutefois, le restaurant de Ghislaine n’a pas reçu cette précieuse autorisation, ce qui a mené à ce drame.

À la question « comment sont choisis les restaurants référencés ? », posée par Transportissimo, la préfecture a répondu : « Afin de permettre la restauration des professionnels du transport, en période de confinement, le ministère en charge des Transports a autorisé, le 7 novembre 2020, l’ouverture d’un certain nombre de restaurants routiers sur le territoire national. »

« Dans le Morbihan, six restaurants routiers ont ainsi pu ouvrir sur décision effectuée au niveau national à compter du 7 novembre. Le 12 novembre, le nombre de ces restaurants routiers a été porté à huit, à la suite notamment de manifestations spontanées adressées auprès de la préfecture pour obtenir une autorisation d’ouverture. Le restaurant routier du Kenyah à Plougoumelen ne faisait pas partie des établissements ayant sollicité ce réexamen »

Presque au même moment où la patronne du Kenyah s’enlevait la vie, c’est une jeune coiffeuse indépendante de Belgique, âgée de 24 ans, qui s’est suicidée mardi 17 novembre, parce qu’elle avait tout perdu alors qu’elle venait d’ouvrir son salon à Liège il y a trois mois.

*Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti Communiste Chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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