Les vaccins Covid‑19 sont‑ils sûrs ? Faut‑il les administrer à tout le monde ? Les personnes qui se font vacciner sont‑elles plus susceptibles de contracter le Covid‑19 ? Le matériel génétique contenu dans les vaccins peut‑il être incorporé au génome humain ? Ce sont là quelques‑unes des inconnues que les chercheurs du monde entier étudient actuellement.
Alors qu’un plus grand nombre de résultats sont rendus publics, un groupe de défenseurs de la liberté d’expression a exposé la semaine dernière, lors d’une présentation en Pennsylvanie, sa vision « non censurée » de la science moderne. Ils parcourent actuellement les États‑Unis pour faire part de leurs préoccupations quant à la manière dont la politique de santé publique et le débat sur la pandémie de Covid‑19 ont été gérés.
Les intervenants sont le Dr Peter McCullough, un cardiologue renommé dont les recherches sont souvent citées, le Dr Bryan Ardis, un chiropracteur, l’avocat Thomas Renz et Steve Kirsch, un philanthrope de la Silicon Valley qui a soutenu les premiers traitements contre le Covid‑19 avec les médicaments déjà disponibles sur le marché. Ils ont été invités par les « Lions for Liberty », un groupe d’étudiants, de professeurs et d’employés de l’université de Pennsylvanie qui s’est constitué en réaction aux politiques universitaires visant à atténuer les conséquences de la pandémie, qui imposent aux employés de se faire vacciner contre le Covid‑19.
Ils se sont exprimés à plusieurs reprises, notamment au centre de villégiature Toftrees, au State College, le 3 mars, et au Hershey Lodge, le 4 mars, avant de témoigner au Capitol Building à Harrisburg, lors d’une audience organisée par le sénateur Doug Mastriano, un républicain candidat au poste de gouverneur.
Après avoir présenté des données provenant d’études publiées et reconnues, des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) et de documents gouvernementaux, ils ont fait valoir les divers problèmes inquiétants soulevés dès le départ par une recommandation unilatérale des vaccins Covid‑19 à différents types de populations.
« Il est clair que les vaccins n’ont pas été suffisamment testés et que des groupes importants ont été exclus, comme les femmes enceintes », a déclaré le Dr McCullough à Hershey. « En l’absence de données sur la sécurité et l’efficacité, les femmes enceintes ont été encouragées, puis plus tard forcées, à se faire vacciner. »
Selon lui, les résultats d’une étude récemment publiée sont vraiment préoccupants. L’étude, intitulée « L’empreinte immunitaire, l’ampleur de la reconnaissance des variants, et la réponse du centre germinal dans l’infection humaine au SRAS‑CoV‑2 et la vaccination », montre que l’acide ribonucléique messager (ARNm) du vaccin reste dans l’organisme beaucoup plus longtemps que prévu. L’ARN messager est une molécule monocaténaire qui transporte une « copie » du code génétique, généralement de l’ADN, dans le noyau d’une cellule, aux ribosomes, la zone de fabrication des protéines de la cellule.
« Cette étude montre que l’ARN messager est présent dans les ganglions lymphatiques des mois après l’administration du vaccin. C’est prouvé », a expliqué le Dr McCullough. « Les vaccins ne quittent pas l’organisme. On les retrouve dans les ganglions lymphatiques au bout de 60 jours. Dans le cahier d’information de la FDA, on pensait que ces vaccins resteraient dans l’organisme pendant un jour ou deux, qu’ils généreraient une immunité, puis qu’ils seraient éliminés. »
Il a cité un autre article publié en février par une équipe de chercheurs dirigée par le professeur associé Yang De Marinis, du département des sciences cliniques de l’université de Lund, en Suède, qui montre que la « rétrotranscription de l’ADN » a bien lieu, c’est‑à‑dire qu’une enzyme fait une copie de l’ADN à partir de l’ARN.
« Cela entre dans les chromosomes humains, du moins ce segment. S’il s’avère que le code entier entre dans les chromosomes humains, et s’il exprime la protéine spike dans les cellules – la protéine spike est une protéine anormale, ce n’est pas une protéine humaine – si cette protéine est exprimée dans les cellules humaines de façon régulière ou à la demande, et qu’elle est transmise des cellules parentales aux cellules filles, et qu’elle est transmise à l’embryon en développement, nous sommes dans le pétrin. »
La course est maintenant lancée pour confirmer cette découverte par des études supplémentaires, a déclaré le Dr McCullough.
« Sur le site Internet des CDC, on peut lire que les vaccins ne modifient pas le génome humain. Cet article publié la semaine dernière suggère fortement que les CDC se sont gravement trompés », a‑t‑il poursuivi. « Nous aurions dû présenter des rapports mensuels de sécurité aux États‑Unis. Si nous demandons aux Américains de se faire administrer un vaccin expérimental ou un vaccin d’investigation, un rapport de sécurité aurait dû être établi. »
À l’issue des essais cliniques, ce qui était indiqué dans la brochure d’information semblait correct, a déclaré le Dr McCullough. Jusqu’en octobre, plus de 220 millions de personnes ont été vaccinées.
Le système de signalement des effets indésirables des vaccins (Vaccine Adverse Event Reporting System, VAERS) a enregistré jusqu’à présent 24 000 comptes‑rendus de personnes décédées peu après avoir été vaccinées contre le Covid‑19, plus de 34 000 retours de myocardite ou de péricardite post‑vaccination, et 44 000 rapports de personnes souffrant d’une invalidité permanente due à toute une série d’affections après avoir été vaccinées. Comme toute personne lambda peut remonter sa situation, ces témoignages n’ont pas encore été définitivement validés et associés aux vaccins Covid‑19, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer les risques.
Aujourd’hui, une nouvelle étude publiée dans The Lancet met en évidence un syndrome multi‑inflammatoire potentiel chez les enfants vaccinés contre le Covid‑19, a expliqué le Dr McCullough. « Certains enfants sont sous respirateur. Il s’agissait d’enfants en parfaite santé, et maintenant ils sont sous respirateur et luttent pour leur survie. »
Législation nationale
Au cours de l’audition organisée à Harrisburg, un certain nombre de projets de loi liés au programme Covid ont été mentionnés.
Doug Mastriano est le principal parrain du projet de loi 471 du Sénat, surnommé le « Medical Freedom Act » qui visait à rendre illégale l’obligation vaccinale des adultes ou des enfants sans leur consentement. Le projet de loi proposait également de rendre illégal le fait que le gouvernement oblige les employeurs à imposer la vaccination à leurs employés et assure une indemnisation de chômage aux travailleurs non vaccinés. Le projet de loi a été rejeté par la commission de la santé et des services sociaux au mois de novembre, a déclaré la présidente de la commission, la sénatrice Michèle Brooks, lors de l’audition. Elle a également plaidé en faveur de son propre projet de loi, le projet de loi 937 du Sénat, interdisant à l’État d’exiger la vaccination contre le Covid‑19 pour les élèves de la maternelle à la terminale. Ce projet est actuellement examiné par la commission de l’éducation de la Chambre des représentants, a indiqué Mme Brooks.
Un projet de loi complémentaire, le SB 1091/HB 1741, permettrait d’accroître l’accès aux médicaments approuvés par la FDA pour le traitement hors indication du Covid‑19. Les médecins et les pharmaciens pourraient ainsi prescrire et délivrer des médicaments déjà approuvés par la FDA pour le traitement hors indication du Covid‑19, sans être pénalisés par les commissions d’agrément. Et cela clarifierait le fait qu’une pharmacie ne peut pas refuser d’exécuter une ordonnance d’un médicament destiné au traitement précoce du Covid‑19 en se basant uniquement sur sa propre opinion sur le médicament. M. Mastriano est le principal parrain de ce projet de loi du Sénat et la représentante Dawn Keefer parraine la proposition de la Chambre.
Lors de l’audition, M. Ardis a lancé un appel aux législateurs, au nom des médecins.
« S’il vous plaît, laissez‑les pratiquer la médecine. Jamais dans l’histoire du monde, un seul protocole n’a été appliqué à tous. Nous sommes tous génétiquement différents », a déclaré M. Ardis. « S’il vous plaît, permettez aux médecins, une fois de plus, d’être protégés pour pratiquer leur métier. Ils sont les seuls à connaître l’historique de leurs patients. Vous ne pouvez pas me dire qu’il y a une solution ou un protocole pour chaque citoyen qui contracte une infection respiratoire en ce moment, c’est impossible. Et ensuite, vous allez leur retirer leur licence, détruire leurs moyens de subsistance et les calomnier en détruisant leur réputation, parce qu’ils respectent leur serment qui consiste à ne pas causer de dommages ? S’il vous plaît. Mettez en place une législation selon laquelle ils ne pourront jamais être punis pour avoir fait de leur mieux afin de ne pas nuire, de traiter leurs patients. »
L’événement organisé à l’Université de Pennsylvanie dédaigné
Lions for Liberty avait invité deux responsables politiques universitaires, le président de l’Université de Pennsylvanie, Eric Barron, et le doyen d’université, Nick Jones. Mais ces derniers ne sont pas venus au forum, qui comptait 700 participants.
« Il est pour le moins déconcertant que les responsables de l’administration de l’université n’aient pas voulu assister ou participer à l’un ou l’autre de ces événements », a déclaré Arielle Girouard, attachée de presse de Lions for Liberty, à Epoch Times. « Il est regrettable que l’une des meilleures universités du pays en matière de recherche, d’éducation et d’innovation ait refusé à plusieurs reprises nos propositions pour engager un débat sur la science qui a orienté la santé publique et les politiques institutionnelles, y compris celles de l’université, au cours des deux dernières années. Le président Barron reconnaît un manque croissant de confiance du public dans l’enseignement supérieur. Il est difficile de voir comment le refus de s’engager avec des universitaires et des professionnels accrédités, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la communauté de l’université de Pennsylvanie, ne fait que semer davantage de méfiance au sein du public. Quoi qu’il en soit, Lions for Liberty ne bougera pas. Nous nous engageons à promouvoir une société ouverte à tous ceux qui recherchent la vérité, afin que nous puissions prendre des décisions éclairées concernant notre santé, entre autres libertés individuelles. »
L’Université de Pennsylvanie n’a pas répondu à une demande d’explication formulée par Epoch Times quant à leur refus de participer à cet événement.
L’Association of American Physicians and Surgeons et le Penn State chapter of Turning Point USA ont accueilli les conférenciers en collaboration avec Lions for Liberty.
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