Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a prévenu lundi que « le plus dur est devant nous » en matière d’économies à réaliser pour rétablir des finances publiques françaises mises à mal par les crises.
« Je rappelle que nous devons trouver au minimum 12 milliards d’euros d’économies en 2025. Appelons donc un chat un chat : en matière de finances publiques, le plus dur est devant nous », a déclaré M. Le Maire en présentant ses vœux aux acteurs économiques à Bercy.
Déjà, le budget 2024 a été placé sous le signe d’économies massives provenant pour l’essentiel de la fin progressive des mesures de soutien exceptionnelles au pouvoir d’achat.
Des « décisions difficiles »
Bruno Le Maire a redit sa détermination à redresser les comptes publics de la France, en réduisant une dette colossale, supérieure à 3000 milliards d’euros, et le déficit public à 4,4% en 2024 (contre 4,9% anticipés pour 2023).
« Les décisions que nous avons prises et celles qui nous restent à prendre sont des décisions difficiles. Nous ne reculerons pas devant la difficulté de ces décisions », a prévenu le numéro deux du gouvernement.
Après la fin programmée du bouclier tarifaire qui était destiné à faire face à la flambée des prix de l’énergie, « nous ferons de nouvelles propositions dans les semaines qui viennent, notamment sur la base de la revue des dépenses publiques », a-t-il expliqué.
« Avec Thomas Cazenave », son collègue chargé des Comptes publics, « nous serons intraitables sur les annonces ministérielles non financées. Toute annonce ministérielle doit respecter rigoureusement et strictement les crédits qui ont été approuvés par le Parlement », a-t-il ajouté.
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