Un Indien qui affirmait être entré illégalement au Pakistan pour y retrouver une femme rencontrée sur les réseaux sociaux, et qui vient de passer six ans en prison pour espionnage, rentrera chez lui mardi, ont annoncé les autorités pakistanaises. Hamid Nehal Ansari, qui avait pénétré en 2012 sur le territoire pakistanais depuis l’Afghanistan, avait été condamné en 2015 à trois ans de prison pour espionnage et falsification de document, après trois années de détention préventive.
Il avait déclaré au tribunal de Peshawar (Nord-Ouest), qui l’avait jugé, qu’il était venu rencontrer une Pakistanaise rencontrée sur Facebook, a indiqué à l’AFP son avocat pakistanais Qazi Muhammad Anwar. Mais la police, qui l’attendait à la maison de cette femme, située à Kohat (Nord), l’y avait arrêté, a poursuivi Me Anwar.
« Ansari a été libéré de prison aujourd’hui à 7H25 (2H25 GMT) et il est maintenant à Lahore pour traverser la frontière avec l’Inde », a déclaré l’avocat. Il est attendu en début d’après-midi au poste-frontière indo-pakistanais de Wagah, situé à une demi-heure de Lahore (Est), a indiqué à l’AFP un responsable du ministère pakistanais des Affaires étrangères.
Des responsables indiens ont confirmé l’information. « C’est un grand soulagement, surtout pour la famille (d’Ansari), que six années d’incarcération d’un civil indien dans une prison pakistanaise prennent fin », a réagi le ministère indien des Affaires étrangères dans un communiqué.
L’Inde et le Pakistan, qui se sont livrés trois guerres depuis leur partition survenue en 1947, au moment de l’indépendance avec l’ancien colon britannique, entretiennent de très houleuses relations diplomatiques. Ils arrêtent régulièrement les citoyens du pays voisin, qu’ils accusent d’espionnage.
D.C avec AFP
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.