Avec l’accord de ses proches, Nicole Gauthier, âgée de 84 ans et très sensible à la cause animale, a pris des dispositions pour que son logement de Montgeron devienne un refuge pour chats géré par l’association Stéphane Lamart.
À Montgeron (Essonne), des centaines de photos de chats s’étalent sur les murs d’un pavillon : celui de Nicole Gauthier, 84 ans, et qui est encore capable de mettre un nom sur chacun d’entre eux. Grande amoureuse des félins, Nicole a d’ailleurs décidé de faire don de sa maison à l’association de défense des animaux Stéphane Lamart. Il s’agit de deux pavillons côte à côte et qui communiquent entre eux, et dont l’un est d’ores et déjà dédié à l’accueil d’animaux, en particulier des chats, a rapporté Le Parisien.
Selon Stéphane Lamart : « Il s’agit d’une donation entre vifs. Cette donation est faite de son vivant, mais elle en conserve l’usufruit jusqu’à son décès. Ensuite, notre association prendra le relais. Cela a été fait en accord avec son fils. Ce pavillon, qu’elle a acheté en 1963, est estimé à environ 270 000 euros. Pour nous, le fait d’hériter de cette maison est un très beau cadeau. »
Du côté de Nicole, tout a commencé en 1983, quand elle a créé son association de défense des animaux : « À l’époque, j’étais responsable d’une association qui s’occupait de personnes âgées. Une dame est morte d’un cancer du foie. Elle avait 33 chats. Je les ai tous récupérés. J’aime tellement les animaux », a-t-elle partagé, en indiquant que depuis, elle n’a eu de cesse de recueillir des chats et d’autres animaux.
— une minute (@uneminute3) June 9, 2021
Puis, il y a un an, Nicole a découvert l’association Stéphane Lamart : « J’ai vu une publicité et découvert les actions qu’ils mènent, alors je les ai contactés pour un don. » Sa maison donc. « La condition, c’est qu’ils continuent à accueillir des chats », a-t-elle partagé.
Pour Stéphane : « Ce don nous permettra de prendre son relais. Nous y accueillerons des chats dont les maîtres sont décédés. Souvent, les gens nous contactent pour prendre leurs animaux en charge à leur décès. Cela évitera des euthanasies ou que des chats soient livrés à eux-mêmes, dans la rue. »
Aussi, le pavillon étant repris en charge par une association reconnue d’utilité publique, « nous devrons faire des travaux et nous conformer aux exigences de la direction départementale de la protection des populations. J’espère que nous pourrons accueillir jusqu’à 50 chats, qui pourront être mis à l’adoption », a conclu Stéphane.
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