Un accord a été trouvé pour adapter la retraite complémentaire des pilotes, hôtesses et stewards à la loi repoussant l’âge de la retraite à 64 ans, ces navigants bénéficiant d’un régime dérogatoire, a indiqué jeudi la principale fédération professionnelle du secteur.
Le code des Transports fixe à 60 ans l’âge de départ à la retraite des pilotes de ligne. Ces derniers peuvent néanmoins poursuivre ensuite leur carrière sous réserve de validation régulière de leur état de santé. Pour les personnels navigants commerciaux (PNC), l’âge de départ est de 55 ans.
Un dispositif géré par la Caisse de retraite complémentaire du personnel navigant professionnel de l’aéronautique civile (CRPN) permet de faire le « pont » entre l’âge légal et celui de la cessation d’activité effective de ces employés.
« Le principe est acté, maintenant il faut l’élaborer »
« Des principes ont été agréés entre l’État et les partenaires sociaux pour adapter ces dispositions existantes à la nouvelle donne créée par la réforme des retraites », a expliqué Hélène Clavé, déléguée générale chargée des affaires sociales à la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam), lors d’une conférence de presse de l’organisation. « Le principe est acté, maintenant il faut l’élaborer, ça se discute dans le cadre d’un mode de gestion paritaire », a ajouté Mme Clavé, sans être en mesure dans l’immédiat de communiquer le coût supplémentaire de ce dispositif pour la CRPN.
Début mars, Les Échos avaient affirmé que le gouvernement s’était engagé à verser aux transporteurs des « aides financières nécessaires au maintien en l’état » du dispositif de retraites anticipées des navigants.
Contacté par l’AFP à ce sujet, le ministère des Transports n’a pas donné suite.
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