Ce jeudi 2 janvier, au 29e jour de la grève contre la réforme des retraites, une centaine de personnes ont manifesté en début d’après-midi devant le siège de La République en marche dans le centre de Paris, tandis que le parti majoritaire dénonçait une « tentative d’intrusion » dans ses locaux.
Dans une ambiance tendue, la police est intervenue pour disperser les manifestants avec des tirs de gaz lacrymogène. Trois manifestants ont été interpellés, selon la préfecture de police, qui a comptabilisé deux blessés parmi eux, dont l’un souffrant d’un malaise.
Les contestataires, dont des syndicalistes et certains se réclamant des « Gilets jaunes », ont scandé « On ira jusqu’au retrait » et « On est là ». Ils s’étaient réunis peu avant 13H00 devant le siège du parti d’Emmanuel Macron, situé rue Sainte-Anne, dans le 2e arrondissement.
« Un acte contre la démocratie »
Le délégué général de LREM, Stanislas Guérini, a dénoncé une « tentative d’intrusion » au siège de son parti. « Vouloir pénétrer dans un mouvement politique, effrayer ses salariés, ce n’est pas une expression démocratique légitime. C’est faire primer la violence sur la démocratie », a commenté sur Twitter le député de Paris, en accusant des « manifestants radicalisés » de la « CGT et Sud-Rail ». D’après M. Guérini, un policier aurait été blessé pendant l’évacuation des manifestants.
Je condamne la tentative d’intrusion de manifestants radicalisés, dont la CGT et Sud-Rail, au siège de LaREM. Vouloir pénétrer dans un mouvement politique, effrayer ses salariés, ce n’est pas une expression démocratique légitime. C’est faire primer la violence sur la démocratie.
— Stanislas Guerini (@StanGuerini) January 2, 2020
Plusieurs députés LREM, comme Jean-Baptiste Moreau ou Anne-Laure Cattelot, ont également fustigé ces actes sur Twitter. Cette dernière a appelé les autres responsables politiques à se joindre à eux dans la condamnation d’un « acte contre la démocratie ».
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