Les médecins avaient dit à Hu Qinqyun qu’il ne lui restait que trois mois à vivre. Étonnamment, un an plus tard, le patient atteint de leucémie était toujours en vie. Il a attribué sa guérison miraculeuse à sa nouvelle pratique, le Falun Gong. Puis, une campagne de persécution impitoyable contre le Falun Gong a anéanti son dernier espoir de vivre.
Il s’agit de l’histoire d’un espoir de survie miraculeux, juxtaposé à une campagne meurtrière de destruction. Le destin de M. Hu est étroitement lié à l’histoire de la Chine entre 1998 et 2001. Cette brève période couvre les années de la plus grande popularité du Falun Gong en Chine, suivies d’une campagne de persécution brutale lancée par Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC).
Depuis sa création en 1992 dans le nord-est de la Chine, cette méthode méditative, qui trouve ses racines dans la tradition bouddhiste, a attiré des millions de pratiquants. Tout d’abord autorisée et même approuvée par le PCC, elle a fini par être perçue comme une menace pour l’autorité du régime lorsque des dizaines de milliers de Chinois l’ont adoptée. Elle a été interdite le 20 juillet 1999, et le PCC a entamé une campagne de grande envergure pour l’éradiquer.
« Le Falun Gong a prolongé ma vie »
M. Hu était juge à la cour supérieure de la province du Jiangxi, dans l’est de la Chine.
En juin 1997, M. Hu a reçu un diagnostic de leucémie aiguë. À l’époque, comme aujourd’hui, la maladie était incurable, mais les possibilités de traitement étaient beaucoup plus limitées. Il a frôlé la mort à plusieurs reprises au cours des mois suivants. Des complications comme l’hépatite B, l’hépatite C, la tuberculose et l’anémie aplasique ont encore réduit son espérance de survie.
Des experts médicaux des meilleurs hôpitaux chinois ont dit à M. Hu qu’il ne lui restait que trois mois à vivre au maximum.
Malgré le sombre pronostic de M. Hu, ses médecins ont décidé d’essayer la chimiothérapie. Peu de temps après, les cellules cancéreuses dans sa moelle osseuse sont passées de 30 % avant la chimiothérapie à 65 %. Son système immunitaire s’est considérablement dégradé et la mort était imminente.
Pendant cette période, M. Hu devait rester allongé sur son lit d’hôpital tous les jours, endurant la douleur, se nourrissant d’un régime liquide et perdant près de 18 kg. Il estimait que « la vie était pire que la mort » et comptait jour après jour les jours qui lui restaient à vivre. Ses proches avaient déjà commencé à planifier ses funérailles.
Un jour de février 1998, trois jours avant sa mort prévue, M. Hu a été initié au Falun Gong.
Sans autre espoir en vue, M. Hu a commencé à écouter les enregistrements des enseignements du fondateur du Falun Gong, M. Li Hongzhi, et à lire quotidiennement le livre Zhuan Falun. Un mois plus tard, il pouvait pratiquer les exercices de Falun Gong sur son lit et, peu après, il a progressivement arrêté la chimiothérapie, les transfusions de sang et de plaquettes et cessé de prendre des médicaments.
À sa grande surprise, après avoir pratiqué le Falun Gong pendant quelques mois, la santé de M. Hu s’est améliorée. Au début du mois de juin 1998, l’hôpital a accepté de le laisser sortir avec un diagnostic de « rémission partielle de la leucémie ».
Une fois rentré chez lui, M. Hu a continué à pratiquer le Falun Gong et à apprendre ses principes : « authenticité, bonté et tolérance ». Il a pu reprendre sa vie là où elle s’était arrêtée lorsque la leucémie l’avait mis à l’écart.
Dans une lettre adressée aux dirigeants chinois et publiée le 12 novembre 2001, M. Hu a exprimé sa gratitude pour le fait que « le Falun Gong a prolongé ma vie » et « m’a vraiment libéré de ma maladie ».
Un rêve de guérison écourté
Un an plus tard, en juillet 1999, le PCC a entamé une répression brutale du Falun Gong. Le 21 juillet, M. Hu a été arrêté sous l’inculpation de « rassemblement d’une foule pour perturber l’ordre social ».
M. Hu a dit à la police qu’il était atteint de leucémie sans résistance immunitaire et que sa vie pourrait être menacée s’il cessait de pratiquer le Falun Gong, mais les policiers l’ont ignoré et l’ont enfermé avec des criminels.
Dans le centre de détention, M. Hu s’est vu interdire la pratique du Falun Gong et ne recevait que des boissons et des douches froides, souvent considérées comme contre-indiquées pour les patients atteints de leucémie. Au bout de quelques jours, il a commencé à saigner des gencives et du nez et à avoir des taches de sang sur tout le corps. Plus tard, ses symptômes se sont aggravés et il s’est évanoui à deux reprises dans le centre de détention.
Après 20 jours d’emprisonnement, il est tombé dans le coma. La police l’a envoyé à l’hôpital, où on lui a diagnostiqué une rechute de leucémie.
Moins d’un mois plus tard, le 9 août de la même année, M. Hu a été remis en liberté conditionnelle pour raisons médicales alors que son pronostic vital était engagé.
Cependant, en octobre de la même année, M. Hu a de nouveau été détenu. Après avoir été emprisonné pendant 15 mois, il a été condamné à sept ans de prison le 10 janvier 2001.
Le monde extérieur n’avait aucun moyen de savoir ce qui était arrivé à M. Hu pendant ces nombreux mois d’emprisonnement. On sait seulement qu’il est décédé le 22 mars 2001 d’une leucémie à l’hôpital de la prison du Jiangxi.
La vie de M. Hu a duré 37 mois de plus à partir de la date à laquelle il était censé mourir.
« Le Falun Gong a sauvé un homme qui était sur le point de mourir, mais le PCC lui a ôté la vie », a expliqué le commentateur politique Zhuge Mingyang à Epoch Times.
« Combien de personnes en Chine ont bénéficié d’une nouvelle vie en pratiquant le Falun Gong, avant de perdre la vie à cause de la persécution brutale du PCC ? » a demandé M. Zhuge.
La mort de M. Hu n’est qu’un exemple parmi des milliers d’autres liés à la persécution par le PCC depuis près d’un quart de siècle. Un nombre indéterminé de pratiquants de Falun Gong ont également été détenus, torturés et tués pour leurs organes.
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