Rhône – Les pompiers actionnent leurs sirènes pour rendre hommage aux soignants : plainte des riverains

Par Paul Tourège
17 avril 2020 09:35 Mis à jour: 17 avril 2020 09:35

Quand d’autres applaudissent à leur fenêtre, les pompiers d’une commune du Beaujolais avaient décidé d’actionner leurs sirènes pendant quelques secondes pour rendre hommage aux soignants mobilisés dans le cadre de l’épidémie du virus de Wuhan. Une initiative qui n’a pas plu à tous les riverains.

L’histoire se passe à Deux-Grosnes, une petite commune située à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Mâcon, dans le Beaujolais.

Deux dimanches de suite, les pompiers de la commune ont actionné leurs sirènes à 20 h afin de s’associer aux hommages adressés au personnel soignant mobilisé dans le cadre de la lutte contre le virus du Parti communiste chinois (PCC), connu sous le nom de nouveau coronavirus.

Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le «  virus du PCC  », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

« Cela fait deux dimanches, qu’à 20 h, nous exprimons notre solidarité aux soignants de la commune, mais aussi à tous ceux qui se dévouent », a expliqué Hubert Fabre, qui commande le centre de secours de Deux-Grosnes, dans les colonnes du Progrès.

« Nous actionnons quelques instants, moins d’une minute, les sirènes de nos véhicules et nous déployons une banderole en hommage aux soignants », ajoute-t-il.

Un hommage visiblement un peu trop bruyant pour plusieurs habitants. Agacés par le bruit, certains n’auraient en effet pas hésité à se plaindre auprès de la municipalité.

« Suite à diverses plaintes et remarques en mairie de riverains semblant être dérangés, nous tenons à nous excuser pour ce geste de solidarité un peu bruyant, mais partant d’une bonne volonté de soutien, même si nous ne sommes pas trop touchés dans nos villages du Haut Beaujolais. Ici, au centre de secours, et c’est tant mieux, l’activité est plutôt calme », conclut M. Fabre.

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