Pour Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, si les Français attrapent le coronavirus, c’est parce qu’ils n’auront pas bien respecté les consignes sanitaires prônées par le gouvernement. Pourtant, en parallèle, l’hôpital permet aux soignants testés positifs au coronavirus d’exercer leur travail.
« Le meilleur moyen de soulager l’hôpital, c’est de ne pas tomber malade », avait déclaré le Premier ministre Jean Castex, le 24 octobre dernier, dans le but de responsabiliser les Français. Et pour arriver à cela, selon le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, il est nécessaire de bien respecter les consignes sanitaires. Car si l’on contracte le virus, « ça veut dire qu’on ne s’est peut-être pas assez bien lavé les mains, qu’on n’a pas bien gardé le masque », a affirmé ce dernier sur France Inter, ce jeudi 29 octobre 2020.
Et pour que les citoyens soient convaincus que ce qu’il dit est vrai, il a clamé : « C’est la stricte vérité ». Il considère par ailleurs qu’« il ne suffit pas d’avoir peur, il ne suffit pas d’être en colère » pour lutter contre le virus. « C’est quand on se relâche qu’on laisse ce virus nous attaquer », précise-t-il. « Chacun d’entre nous doit être en vigilance, pour les autres et pour soi-même », recommande-t-il, avant de conclure : « Ce n’est pas une question de faute, c’est une question de responsabilité. »
.@RichardFerrand : « Si on est malade c’est qu’on n’aura pas fait aussi attention que nécessaire(…)Nous devons être en grande vigilance(…). Ce n’est pas une question de faute, c’est une question de responsabilité » #le79Inter pic.twitter.com/XIRgsJyzJw
— France Inter (@franceinter) October 29, 2020
Outre ces déclarations, de nombreux soignants déclarent être testés positifs et sont malgré tout obligés de travailler, faute de personnel. C’est notamment le cas au CHU de Nantes, où une dizaine de soignants ont été testés positifs au coronavirus et continuent de travailler. « Les agents ont peur », avait déclaré Olivier Terrien, secrétaire général CGT, au micro d’Europe 1, le 10 octobre dernier.
Le responsable syndical rapporte que cette situation « provoque un climat complètement délétère, car les agents ont peur », il ajoute qu’aujourd’hui « on sait qu’au CHU de Nantes, on a un taux d’incidence supérieur à celui de la population. Les soignants se contaminent entre eux », et « le fait d’être Covid+ n’est plus un motif pour pouvoir être écarté de son service, aujourd’hui, on vient travailler en étant malade ». Dans les hôpitaux du bassin de Thau, c’est le même discours, ainsi que le rapportait Midi libre. Des agents hospitaliers positifs au coronavirus sont obligés de travailler et ce ne sont malheureusement pas les seuls en France.
Selon un avis du Haut conseil de la Santé publique datant du printemps dernier, il est permis aux soignants déclarés positifs de poursuivre leur travail, dans le cas où leur poste ne serait pas remplaçable. L’hôpital serait donc un vecteur de propagation de la maladie ? en tout état de cause, c’est un endroit où les gestes barrières sont normalement scrupuleusement respectés.
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