Richard Ferrand dit être favorable au passe sanitaire… sauf à l’Assemblée nationale – il dément

Par Léonard Plantain
23 juillet 2021 15:46 Mis à jour: 23 juillet 2021 15:46

Au Parlement, une cinquantaine de députés de la majorité ont proposé un amendement pour que le passe sanitaire s’applique au sein de l’hémicycle. Mais alors que L’Opinion avait expliqué que Richard Ferrand (le président de l’Assemblée nationale) s’y était opposé, ce dernier a finalement démenti les faits.

Quiproquo ? Discorde ? Au Parlement, du côté de l’Assemblée nationale, la majorité présidentielle se prépare à voter le projet de loi instaurant de nouvelles mesures de lutte contre le Covid-19, notamment l’extension du passe sanitaire. Une mesure dont une cinquantaine de députés ont demandé qu’elle soit également appliquée au Parlement.

Cependant, alors que L’Opinion rapportait ce mardi que le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand avait exprimé son opposition à cet amendement, ce dernier semble être revenu sur sa décision et s’est expliqué.

En effet, au lendemain de la parution de l’article de L’Opinion, mercredi 21 juillet, Richard Ferrand a démenti les faits. « J’indique que contrairement à des informations erronées, qui ont été naturellement déformées et amplifiées, il va de soi que l’Assemblée nationale, qui a été exemplaire face à la crise pandémique, le restera, et évidemment, appliquera la loi que vous voterez et que nous voterons », a-t-il déclaré lors de sa prise de paroles dans l’hémicycle :

Ainsi, au nom de l’exemplarité, la cinquantaine de députés ont bien l’intention de faire passer cet amendement dans l’hémicycle, afin que le passe sanitaire s’applique aussi dans l’hémicycle, a rapporté Valeurs actuelles.

« L’Assemblée nationale est un lieu de brassage de centaines de personnes venant de régions différentes, c’est un lieu particulièrement sensible à la contamination », ont-ils expliqué. « 95 % des députés sont vaccinés, même Marine Le Pen l’est », a par ailleurs indiqué un député LREM, qui a pourtant assuré que le Conseil constitutionnel a bien « retoqué » l’amendement. Pour lui, cette adoption est essentielle, afin de « ne pas donner le sentiment qu’on ne s’impose pas les mêmes règles que celles qu’on impose aux Français », a-t-il conclu.

Au final, malgré les 640 amendements déposés et les tensions autour du texte, cet amendement doit être adopté d’ici vendredi 23 juillet, pour éviter un report après la fin de la session parlementaire.

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