Placés en détention provisoire après leur violente bagarre à l’aéroport d’Orly, les rappeurs Booba et Kaaris ont été incarcérés dans deux maisons d’arrêt différentes en attendant leur procès devant le tribunal de Créteil le 6 septembre.
Tandis que le natif de la Côte d’Ivoire a été emprisonné à Fresnes en compagnie de ses hommes de main, Booba et ses comparses se retrouvent à la prison de Fleury-Mérogis.
Selon Le Parisien et BFMTV, « Le Duc de Boulogne » est à l’isolement dans un quartier spécifique afin de garantir sa sécurité.
Une unité particulière conçue pour les détenus qui exigent une surveillance ou une sécurité sortant de l’ordinaire.
« C’est un quartier d’isolement, il faut éviter de prendre des risques avec un détenu médiatisé comme ça. Là où il est, il ne pourra pas être racketté par exemple », a expliqué au Parisien un membre du personnel de l’établissement pénitentiaire de l’Essonne.
« C’est un quartier spécifique où il se trouve seul en cellule, où il est géré par une équipe spécialisée comme l’ensemble des détenus de cet étage. Il aura un contact avec les autres détenus de l’étage sans difficulté, il aura les mêmes droits que les autres détenus, il aura accès à une salle de sport, il ira en promenade, il pourra participer aux activités », a réagi Alexandre Caby – délégué du syndicat UFAP-UNSA Justice de la prison de Fleury-Mérogis – au micro de BFMTV.
Mais l’unité d’isolement où Booba est incarcéré abrite un détenu particulièrement dangereux : Salah Abdeslam, seul survivant des sinistres commandos terroristes du 13 novembre 2015.
Placés en détention dans le même établissement pénitentiaire, les membres du clan du rappeur qui ont participé à la rixe ne bénéficient pas des mêmes conditions de sécurité que leur leader.
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