Des rixes ont éclaté à Saint-Étienne et à Charleville-Mézières samedi lors de projections du film Creed 3, conduisant à l’arrêt des séances et à l’évacuation des salles, a-t-on appris dimanche auprès de la police et de l’exploitant du cinéma pour l’une et du parquet pour l’autre.
Elles s’ajoutent à une autre bagarre le même jour à Thionville (Moselle) à l’issue de laquelle la police a procédé à une interpellation, selon une source policière.
Depuis la sortie mercredi du film américain Creed 3, qui se déroule dans le milieu de la boxe, plusieurs médias ont rapporté l’intervention de la police dans des cinémas de l’Hexagone pour mettre fin à des accrochages entre jeunes, dont une vidéo a notamment circulé sur les réseaux sociaux.
Le cinéma n’était pas en mesure de ramener le calme
À Saint-Étienne, samedi après-midi, « parmi les plus de 300 personnes présentes dans la salle, la police en a interpellées une vingtaine, relevant leurs identités avant de les remettre en liberté », a précisé à l’AFP un responsable du multiplexe Megarama. « Nous n’étions pas en capacité de ramener le calme. L’intervention de la police a été nécessaire pour mettre fin aux bagarres avec des jets de bouteilles, dont une a atteint la tête d’un de nos agents de sécurité », a-t-il ajouté.
En juillet 2021, la salle stéphanoise avait connu un précédent similaire avec le film américain Fast & Furious 9. Un opérateur-projectionniste avait été « grièvement » blessé à la tête en tentant de ramener le calme, selon la même source. À ce jour, « il n’a toujours pas repris le travail ».
La police intervient pour évacuer la salle
À Charleville-Mézières, samedi soir, une autre rixe a éclaté dans le cinéma Métropolis, conduisant à l’intervention de la police, à l’évacuation de la salle et à l’interruption de la projection – qui n’avait pas débuté. Les policiers ont dispersé des personnes ayant quitté les lieux qui s’étaient rassemblées devant le cinéma pour en découdre.
Les deux personnes suspectées d’être à l’origine de la rixe, « un homme de 20 ans et un mineur » ont été placées en garde à vue pour « violence en réunion », a indiqué Magali Josse, la procureure de Charleville-Mézières.
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