L’ancien membre du Parti socialiste (PS) a reproché au maire de Béziers de faire « la guerre aux kebabs ».
Ce jeudi, Benoît Hamon était de passage à Béziers, accompagné de Naima Charaï – conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine et candidate sur la liste Génération.s de l’ancien membre du Parti socialiste (PS), elle est poursuivie pour diffamation par Robert Ménard.
Le 16 mai, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2017 s’est arrêté dans le « meilleur kebab de Béziers », afin d’y tourner une courte vidéo dans laquelle il s’en prend à l’édile Biterrois auquel il reproche notamment de se placer « dans l’héritage judéo-chrétien de notre pays ».
« Il fait la guerre aux kebabs, mais derrière, il fait surtout la guerre a une population qu’il n’aime pas, des Français, des étrangers dont il n’aime pas la culture, dont il n’aime pas l’apport qui est le leur à la France et pour lequel nous voulons nous battre », explique l’ancien député des Yvelines.
Spéciale dédicace, en direct du meilleur kebab de #Béziers, à @RobertMenardFR, @MLP_officiel, @J_Bardella, Éric Zemmour. Vive la diversité culinaire. Vive la diversité culturelle. Vive la diversité. #VivelEuropeLibre #StarKebab pic.twitter.com/BoMECpPn9f
— Benoît Hamon (@benoithamon) May 16, 2019
« Trop de kebabs, c’est trop »
Et Benoît Hamon de fustiger les positions du maire de Béziers, qui avait notamment déclaré en octobre 2015 qu’il ne voulait pas que la municipalité dont il a la charge « devienne la capitale du kebab », considérant que « ces commerces n’ont rien à voir avec notre culture ».
J’assume, je ne veux pas que #Béziers devienne la capitale du #kebab. Ces commerces n’ont rien à voir avec notre culture ! @leLab_E1
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) October 30, 2015
« Dans le domaine alimentaire, dans le domaine de la restauration, je trouve que trop de kebabs, c’est trop. Donc j’ai pris des mesures qui font par exemple que je peux décider – dans le centre historique, je parle toujours du centre historique – si un commerce s’installe ou pas. Et donc, si demain il y a de nouveaux kebabs – il y en a déjà une vingtaine – qui veulent s’installer dans le centre-ville, je dirai non », avait expliqué le co-fondateur de Reporters sans frontières (RSF) dans un reportage d’Envoyé Spécial diffusé sur France 2 le 29 octobre 2015.
« Pour Benoît Hamon, être rebelle c’est manger un kebab à Béziers »
Des déclarations que n’a visiblement toujours pas digérées Benoît Hamon, celui-ci ayant à nouveau reproché au maire biterrois de considérer qu’il y avait trop de kebabs à Béziers dans la vidéo qu’il a publiée sur les réseaux sociaux le jeudi 16 mai.
« Il trouve qu’il y en a trop à Béziers, il trouve que c’est une forme de remise en cause de ce que serait le patrimoine civilisationnel de la France », a regretté le chef de file de la liste Génération.s aux élections européennes. « Je voudrais juste rappeler à Robert Ménard que le couscous est le plat préféré des Français », a-t-il ajouté avant de célébrer la « diversité culinaire ».
Pour @benoithamon, être rebelle c’est manger un kebab à #Béziers. Qu’il s’offre un saucisson pinard à Raqqa, et après on en reparle. #resistanceLowcost #loser
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) May 16, 2019
La réponse de M. Ménard ne s’est pas faire attendre, puisque l’auteur de l’ouvrage Un maire ne devrait pas faire ça, a répliqué sur Twitter dans la soirée.
« Pour Benoît Hamon, être rebelle c’est manger un kebab à Béziers. Qu’il s’offre un saucisson pinard à Raqqa [ancien fief des djihadistes de l’État islamique (EI) repris par les Forces démocratiques syriennes en octobre 2017], et après on reparle », écrit l’ancien journaliste avec ironie.
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