Depuis de nombreux mois, on s’attendait à ce que le gouverneur de Floride Ron DeSantis entame sa campagne pour la Maison-Blanche. Cela ne se produisait pas. Au cours de ces mois, de nombreux observateurs se sont amusés à spéculer sur ce sujet. On nous disait que la bataille de M. DeSantis contre Disney lui avait porté préjudice, qu’il voyageait trop, qu’il pouvait avoir des problèmes de collecte de fonds, et ainsi de suite.
Tout ce genre de bavardage permettait aux médias d’obtenir des clics en l’absence de vraies nouvelles.
Mais le jour J est enfin arrivé le 24 mai. Et le gouverneur de Floride a choisi une façon inhabituelle pour annoncer sa candidature à l’investiture républicaine pour la présidentielle 2024. Il a rejoint Elon Musk sur Twitter Spaces pour une discussion en direct. Bien que des problèmes techniques aient perturbé le déroulement de cette émission, elle a été écoutée par des centaines de milliers d’utilisateurs.
Pourquoi Ron DeSantis a choisi cette plateforme ? On pouvait supposer que le public serait nombreux et, en grande partie, âgé de moins de 45 ans. Pour capter le public plus âgé, il a participé à une émission de Fox News plus tard dans la soirée.
Le fait d’être le premier candidat à utiliser Twitter Spaces revêt une certaine importance symbolique. Après trois ans de censure sur Twitter, Elon Musk a racheté à un prix bien surélevé ce réseau social et l’a libéré des censeurs. Il a licencié 4 employés sur 5, dont de nombreux fédéraux. Les finances de Twitter souffrent encore du boycott publicitaire des grandes sociétés à la suite de cette mesure.
Après avoir mis de l’ordre dans le personnel, Elon Musk a progressivement rétabli de nombreux comptes bannis, en particulier ceux de personnes crédibles qui avaient dit des choses vraies sur les confinements, les masques et les vaccins contre le Covid et qui avaient été réduites au silence lors de la plus grande opération de censure depuis la Première Guerre mondiale. Les autres médias restent toujours fortement censurés.
La technologie de Spaces existait déjà, mais elle n’avait jamais eu beaucoup d’importance avant qu’Elon Musk ne la prenne en main. Tout d’un coup, Spaces est devenu l’endroit où on pouvait échanger sur tous les sujets imaginables. Ma première expérience sur Twitter Spaces a été alarmante, dans le bon sens du terme. Les gens disaient ce qu’ils pensaient, sans censure. Les modérateurs laissaient les gens s’exprimer et débattre. C’était très étrange, du moins pour moi.
Cela m’a rappelé et, peut-être, aussi à d’autres, à quel point nous nous étions habitués à la censure et aux contrôles. Il était presque incroyable d’entendre de grands experts s’exprimer librement sur des sujets importants. Je me souviens avoir pensé : comment est-ce possible que cela soit autorisé ? Je devais sans cesse me rappeler que c’est ainsi que les choses sont censées se passer. Même moi, j’avais oublié ce qu’était la liberté.
Le fait le plus marquant et le plus choquant de ces trois dernières années a été le consensus fabriqué sur l’attaque la plus radicale et la plus extrême contre notre liberté et nos droits. C’était particulièrement effrayant parce que l’ensemble de la machine d’oppression a été béni par les médias grand public, l’élite des grandes sociétés, l’establishment scientifique et le gouvernement. C’était le triomphe et l’hégémonie totale du cartel biomédical dans une prise autoritaire du pouvoir.
Rien de tout cela n’a permis d’atteindre l’objectif déclaré d’atténuation d’un virus, mais cela a permis de mettre en place un appareil de contrôle malveillant sur la population. La résistance, presque invisible au début, s’est accrue au fil du temps. Ce qui est également choquant, c’est que les personnes et les organisations dont on aurait pu s’attendre à ce qu’elles résistent sont restées silencieuses tout au long du processus. Cependant, les partisans agressifs de la contrainte – les gens que j’appellerais la junte du confinement – ne se sont pas rétractés.
L’expérience politique de Ron DeSantis en tant que gouverneur de Floride a été façonnée par tout cela. Dans un premier temps, il s’est conformé aux ordonnances émanant de l’administration Trump, en laquelle il avait confiance, comme de nombreux républicains américains. Si Trump avait approuvé tout cela, on pensait qu’il devait savoir quelque chose que le reste d’entre nous ne savait pas. Mais rapidement, M. DeSantis est devenu incrédule et a commencé à consulter des experts de son côté.
Peu à peu, la fausseté de cette affaire a commencé à être révélée. Ron DeSantis a perdu confiance dans tous ses aspects : le distancement, le port de masque, les confinements et, finalement, les vaccins également. En avril 2020, le gouverneur de Géorgie a commencé à se débarrasser du joug du Covid et a été personnellement critiqué par Trump pour cela. À ce moment-là, Ron DeSantis a lui aussi changé d’avis et a commencé à assouplir les restrictions. La Floride a même eu des vacances de printemps normales en 2020 – et ce, sous les hurlements des grands médias. Quelques mois plus tard, toutes les restrictions avaient disparu en Floride, et d’autres États ont suivi.
Ron DeSantis a été diabolisé par la presse américaine et les prédictions de malheur en Floride étaient omniprésentes. En fin de compte, la Floride a obtenu d’aussi bons résultats, voire de meilleurs, en matière de mortalité ajustée à l’âge que des États confinés comme la Californie et surtout New York. La politique de DeSantis a été justifiée. Aujourd’hui, l’élite américaine le déteste pour cela. Et gardez à l’esprit le fait qu’il avait ouvert l’ensemble de son État et avait condamné les confinements au moment même où l’administration Trump prétendait encore que les confinements avaient sauvé des millions de vies. Même lors des débats présidentiels d’octobre 2020, Trump s’en est tenu à cette histoire.
En fin de compte, c’est la raison pour laquelle M. DeSantis se présente pour la présidence. Ce n’est pas parce qu’il est politiquement ambitieux en tant que tel. C’est parce qu’il se soucie de son pays et qu’il veut le voir s’émanciper des contrôles de la junte et de l’idéologie « woke » qui l’accompagne. Il attire constamment l’attention sur ces sujets, et ce sont des sujets que l’élite établie veut enterrer le plus profondément possible. Cependant, Ron DeSantis sait qu’il s’agit de sujets qui sont très importants pour les Américains.
De son côté, Robert F. Kennedy est candidat à l’investiture démocrate et ses préoccupations sont bien similaires. Les deux candidats sont unis dans leur désir de déraciner le corporatisme qui a envahi la vie américaine. Alors que Robert Kennedy croit fermement que l’État administratif peut être réformé en éliminant la mainmise de ses agences, je pense que Ron DeSantis est plus intéressé par l’abolition complète de plusieurs agences et par le fait de laisser régner la liberté.
Dans un monde sain, MM. DeSantis et Kennedy devraient représenter l’éventail des opinions de droite et de gauche (conservatrices et libérales). Ils devraient être les options d’un pays encore gouverné par une constitution.
Hélas, ce n’est pas le monde dans lequel nous vivons, c’est pourquoi les deux candidats sont traités par les grands médias comme des « extrémistes ». Ron DeSantis est poursuivi par le mensonge selon lequel il parle au nom de « l’extrême droite » et Robert Kennedy par les balivernes selon lesquelles toute sa longue expérience de litiges peut être résumée par l’étiquette « d’anti-vaccin ». Tous deux ont le courage de leurs convictions et ne se laisseront pas intimider par la junte qui veut les détruire en tant que candidats.
Ce sera une élection formidable permettant de tester si, et dans quelle mesure, le pouvoir du peuple peut réellement prévaloir sur la corruption qui a pris le contrôle des sommets du pouvoir. Tous les résultats sont possibles. Une bataille finale entre ces deux candidats pour l’élection présidentielle serait un formidable signe de défaite pour l’ensemble de l’élite établie.
C’est pourquoi le choix de Ron DeSantis de s’annoncer sur Twitter Spaces est vraiment important. Il a affiché sa confiance dans la liberté et dans la liberté d’expression, soucieux d’aider quiconque et quoi que ce soit qui s’oppose aux obsédés du contrôle.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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