Dimanche 6 septembre, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot était invitée du Grand Jury RTL et a expliqué son opposition à l’enseignement de l’écriture inclusive à l’école. Beaucoup d’élèves ayant déjà des difficultés avec la langue française, féminiser les mots apporterait une écriture « horriblement compliquée ».
Alors que les plus ardents défenseurs de l’écriture inclusive souhaiteraient l’imposer dans les programmes scolaires, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot a fait part d’une opinion raisonnée : « Je ne suis pas une militante de l’écriture inclusive. On a déjà des publics scolaires qui ont des difficultés avec l’orthographe, la lecture et l’écriture. »
« L’écriture inclusive est une démarche élitiste. Ce que je veux, c’est un apprentissage de la lecture et de l’écriture démocratique. Je ne suis pas pour l’écriture inclusive », explique-t-elle, rapporte Valeurs actuelles.
La ministre de la #Culture, #RoselineBachelot a expliqué que le fait de féminiser les mots est une écriture “horriblement compliquée” https://t.co/mxbgvkB7HT
— Valeurs actuelles ن (@Valeurs) September 8, 2020
De son côté, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, présent dans le public du Grand Jury RTL, a déclaré qu’il partageait également son point de vue.
De même pour Jacques Rougeot, professeur émérite de langue française à la Sorbonne, qui avait précédemment déclaré : « L’écriture inclusive est un procédé à visée totalitaire. Dans l’histoire de la langue, cette fantaisie représente un phénomène radicalement inédit : la tentative, de la part d’une force extérieure, l’idéologie féministe, d’imposer à la langue par une sorte de coup de force des règles structurelles, de façon à l’instrumentaliser au détriment de sa nature profonde. »
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