Ce mardi 14 décembre, les employés de l’enseigne Les Torréfacteurs normands basée à Rouen (Seine-Maritime) ont été verbalisés parce qu’ils avaient le masque sous le menton. Le gérant considère qu’il s’agit d’un « contrôle abusif ».
Un peu après 18 heures ce mardi 14 décembre, les policiers ont verbalisé trois employés qui se trouvaient encore dans les locaux de l’enseigne Les torréfacteurs normands située place Saint-Marc à Rouen. Leur faute ? « Ils avaient le masque sous le menton », explique le gérant Grégoire Meurice à Actu.fr.
« Ils ont fait une journée de dingue et terminent avec 135 € d’amende »
La boutique était fermée mais la porte était restée ouverte et les policiers en ont profité « pour verbaliser, sans aucune explication », explique le patron, qui ajoute, révolté : « Il y a eu également de la provocation. Ce ne sont pas des méthodes ! »
Le gérant indique à Actu.fr avoir aussitôt reçu une mise en demeure, sur laquelle il était précisé que le contrôle avait été fait à 18 h 10. Il confie ressentir un « sentiment d’injustice » vis-à-vis de ses trois salariés qui avaient fait une très grosse journée ce jour-là. « On est en période de fêtes, ils ont fait une journée de dingue et terminent avec 135 € d’amende. Cela m’a énormément vexé », indique-t-il. « Tous mes gars sont vaccinés, avec leur pass sanitaire à jour. Personne ici n’est anti-pass, ni anti-vax », peste-t-il encore.
« C’était clairement de l’intimidation »
Pour la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Maritime, ces contrôles sont courants. « Mardi soir, les forces de l’ordre ont procédé à des contrôles dans cinq établissements. Dans cet établissement, trois membres du personnel n’avaient pas le masque. C’est un local professionnel, et les employés sont censés le porter », a plaidé la DDSP pour sa défense, indiquant que le gérant avait été « véhément ».
Le lendemain de ce contrôle, les policiers sont revenus. « Ils ont voulu faire un tour de force, en se postant devant la boutique dès 17 h 30. C’était clairement de l’intimidation. Forcément, aucun client ne pouvait rentrer », s’est énervé Grégoire Meurice, qui a décidé de contester les amendes. Mais la DDSP explique que « dès lors qu’il y a une mise en demeure, les policiers reviennent sous 24 heures pour vérifier qu’il y a bien une mise en conformité ». Les forces de l’ordre ne sont pas revenues depuis.
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