Trois collègues de travail, qui souhaitaient prendre de la distance par précaution pour leur famille, sont tombées sur l’annonce d’une propriétaire offrant de loger du personnel soignant à proximité du CHU de Rouen. Le loyer ? Aucun !
Avant l’épidémie de coronavirus, Magalie, Nathalie et Katia, qui sont infirmières et aide-soignante, vivaient respectivement à Notre-Dame-de-Gravenchon, à la Vieux-Rue et à Barentin, des communes alentours à Rouen, dans le département de la Seine-Maritime en Normandie.
Chaque jour, elles devaient se rendre au CHU de Rouen, et chaque jour elles rentraient chez elle, fatiguées par le travail et la route, avec le risque de contaminer leur famille. Mais aujourd’hui, par un heureux événement, elles partagent désormais le même logement. En effet, une propriétaire a décidé de les loger sans rien demander en retour. Un geste qui les laisse admiratives et qu’elles souhaitent remercier !
On leur a confié les clés d’un appartement près du CHU : ces soignantes disent merci ! – France 3 Normandie https://t.co/NTa3z2FaUU
— France 3 Normandie (@f3htenormandie) April 3, 2020
C’est en regardant les réseaux sociaux qu’elles sont tombées sur une proposition d’hébergement pour soignants. Ce nouveau logement, un appartement déjà meublé et disposant de 3 chambres séparées, est seulement à 5 minutes à pied de l’hôpital Charles Nicolle. Alors elles se sont dit « pourquoi pas ? ». Et après un échange avec la propriétaire par Messenger, sans l’avoir rencontrée, celle-ci a laissé les clés à sa voisine.
« C’est beau ! Nous nous retrouvons colocataires ! On est allées chercher la clé chez une voisine. C’est un sacrifice de prêter un logement à quelqu’un que l’on ne connaît pas. C’est pour que l’on puisse travailler correctement », ont déclaré les soignantes, selon France3-région.
Magalie a ensuite ajouté : « J’habite à Notre-Dame de Gravenchon, c’était difficile de concilier la distance avec les horaires. Je ne voulais pas risquer d’infecter mon mari, d’autant qu’il s’occupe de ma grand-mère de 82 ans qui est confinée. »
Nathalie a également précisé : « J’ai mon mari et deux enfants en bas âge. »
Grâce à ce logement offert à proximité du CHU, en plus de ne plus avoir le risque de contaminer leur famille, elles peuvent dorénavant gérer plus facilement leurs quarts de travail, qui sont en réalité de 12 h, et ainsi s’occuper plus efficacement des patients.
Actuellement, « il faut se confronter à la menace mortelle du virus pour les patients, se protéger soi-même et s’éloigner de ses proches pour une durée inconnue », ont-elles expliqué.
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