Le manque de consultations médicales en présentiel depuis le début de la pandémie du virus du PCC ( Parti communiste chinois), pourrait entrainer 10 000 décès inutiles du cancer au Royaume-Uni, selon un rapport de l’University College London, publié cette semaine.
Les chercheurs de l’université indiquent qu’au Royaume-Uni, une baisse des orientations vers les services d’urgence de la part des médecins généralistes en 2020 a entrainé quelque 40 000 diagnostics tardifs de cancer. Ces retards, associés à un traitement plus long du National Health Service (NHS) en raison de la pandémie, impliquent que des milliers de personnes mourront « nettement plus tôt » du cancer.
L’étude révèle que plus de 60 % des personnes interrogées par les chercheurs ont avoué ne pas avoir osé soumettre à leur médecin généraliste des « problèmes de santé mineurs » dans le contexte de la pandémie. Avant la propagation du virus du PCC, environ 80 % des rendez-vous avec les médecins se faisaient en présentiel, en juillet 2020, ce chiffre s’élevait à 57 %.
« L’effet immédiat de la pandémie a été de retarder le diagnostic précoce. Même avant la pandémie, les performances de la Grande-Bretagne ne faisaient pas partie des meilleures du monde », déclare l’un des auteurs du rapport, David Taylor, professeur à l’University College de Londres, selon le Telegraph.
« Certaines données suggèrent que chaque mois de retard dans le traitement peut augmenter le risque de décès précoce de 7 % », ajoute-t-il. « Une partie de ce retard est due au fait que les patients ne se présentent pas, qu’ils s’inquiètent d’être un fardeau pour leur médecin généraliste, une autre partie est liée aux problèmes d’accès. »
En octobre 2020, un rapport de la société Dr Foster, en charge d’observer le secteur de la santé, déclarait que les conseils du NHS selon lesquels il fallait « rester à la maison, protéger le NHS, sauver des vies » avait effrayé les patients ne cherchant plus à obtenir de soins médicaux.
Le directeur de la stratégie et des analyses de la société, Tom Binstead, déclare au sujet de ces conclusions l’an passé : « Dans l’ensemble, l’enquête a montré que les effets à long terme de la pandémie étaient susceptibles d’avoir une grande incidence. Il y aura probablement un pic de la demande dans le futur, dû aux diagnostics manqués et aux procédures reportées. »
« S’ils n’ont pas été détectés ou traités en raison de la crise, les cancers nécessiteront probablement un plus grand niveau de traitement, voire ils seront incurables. »
Le 21 septembre, un porte-parole du NHS a expliqué au Telegraph, parmi autres médias, que durant la pandémie, l’organisme avait donné la priorité aux personnes atteintes du cancer.
Les services de cancérologie sont aux « niveaux pré-pandémiques », tandis que les derniers chiffres mensuels suggèrent « plus de 200 000 personnes orientées vers des contrôles et plus de 27 000 commençant un traitement », a déclaré le porte-parole.
Le COVID-19 est la maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois).
Epoch Times a contacté le NHS et formulé une demande de commentaire.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.