Jeudi 22 décembre, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, a demandé à Bernard Laporte des « garanties » autour de sa « mise en retrait » à la tête de la fédération française de rugby (FFR) à la suite de sa condamnation pour corruptions en première instance, selon un communiqué.
À l’issue de plus de deux heures d’entretien avec Bernard Laporte, la ministre des Sports a renouvelé ce qu’elle avait déjà dit publiquement, à savoir qu’elle voulait que cette mise en retrait soit « assortie de toutes les garanties nécessaires à son effectivité ».
Elle a par ailleurs insisté sur le fait « que le choix d’un président délégué devait en tout état de cause faire l’objet d’une validation démocratique par les clubs, selon un processus irréprochable et un calendrier précis et rapide ».
Désignation d’un président délégué
Lundi, afin de « suivre à la lettre l’injonction du comité d’éthique » de la FFR, Bernard Laporte avait accepté de « se mettre en retrait », sans toutefois démissionner et avait indiqué son intention de proposer la désignation d’un président-délégué « qui interviendra alors en lieu et place du président jusqu’à décision pénale définitive ».
« Au vu des garanties qui seront apportées, des engagements qui seront pris et sous réserve des réponses qui seront données par le Comité d’éthique à la saisine dont il a été l’objet, la ministre entérinera ou non la solution proposée au plus tard début janvier et à l’issue d’un échange avec le Comité directeur de la Fédération », a encore précisé la ministre. Le comité d’éthique a en effet été saisi d’une demande de « clarification », a précisé le ministère.
Selon le ministère, Bernard Laporte a indiqué « qu’il réunirait ce vendredi matin le bureau fédéral afin d’apporter à la Ministre les réponses demandées, tant sur la clarification du régime de la mise en retrait que sur la soumission du choix du président délégué à un vote favorable par les clubs ».
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