Quelques heures après la démission de François de Rugy, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a fait savoir que l’exécutif n’avait « aucune indication que des règles aient été transgressées » ou que le ministre démissionnaire François de Rugy, au centre de révélations sur ses dépenses, ait « commis des actes (…) contraires à la justice ».
« Nous n’avons aujourd’hui absolument aucune indication tendant à démontrer que François de Rugy a commis des actes qui sont contraires à la justice », a déclaré sur BFMTV la secrétaire d’État.
Mme Ndiaye a reçu successivement plusieurs médias sans faire de conférence de presse commune.
« Ce n’est pas parce qu’il y a des articles, ce n’est pas parce que des médias le disent, qu’il faut le croire forcément », a-t-elle ajouté depuis son ministère, en se disant « très attachée à (…) ce qu’il (M. de Rugy) puisse se défendre librement ».
La vraie révélation concernant François de Rugy vient de Sibeth Ndiaye qui affirme
« Ce n’est pas parce que des médias le disent, qu’il faut le croire forcément » …
Stratosphérique ! pic.twitter.com/53O4mA0KLP— Barbara78 (@dragonduclos) 17 juillet 2019
François de Rugy « a aujourd’hui fait le choix d’aller plus loin, considérant qu’il (…) pouvait mettre en danger le collectif gouvernemental, qui est attaché à beaucoup d’exemplarité dans le comportement des ministres, des parlementaires », a souligné la porte-parole du gouvernement.
« Il ne faut pas qu’il y ait un tribunal médiatique. On parle de la vie d’un homme, de ses proches, ses enfants. Il faut toujours manier cela avec beaucoup de prudence. Il est normal et souhaitable que les journalistes puissent apporter des éclairages sur des faits (…) C’est un travail journalistique important dans l’exercice de notre démocratie. Mais il est tout aussi important que des gens sur qui pèsent des soupçons puissent se défendre », a-t-elle poursuivi.
Sibeth Ndiaye, 10 juillet 2019 : injustement attaqué, François de Rugy garde toute la confiance du président de la République et du Premier ministre.
Sibeth Ndiaye, 16 juillet 2019 : le président de la République a accepté la démission de François de Rugy.
Le nouveau monde ? pic.twitter.com/8qYNtpxIQt
— Vincent Goyet (@vgoyet) 16 juillet 2019
Pour elle, « il n’y a absolument rien à voir entre l’affaire (de l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron, Alexandre) Benalla et la situation que nous connaissons aujourd’hui. Ne serait-ce que parce que François de Rugy, aujourd’hui, n’est accusé d’aucun fait qui puisse être délictueux vis-à-vis de la justice, ou du moins à notre connaissance ».
« L’environnement a toujours été et restera une priorité de ce gouvernement », a souligné Mme Ndiaye.
Après une semaine de polémiques, François de Rugy a annoncé mardi sa démission du ministère de l’Écologie, dénonçant un « lynchage médiatique » alors qu’il s’apprêtait à défendre le projet de loi énergie et climat.
M. de Rugy a affirmé avoir « déposé, mardi, une plainte pénale en diffamation » contre le site d’investigation Médiapart.
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