Emmanuel Macron interpellé sur les violences policières dans les Hautes-Pyrénées

Par Epoch Times avec AFP
20 juillet 2019 09:39 Mis à jour: 20 juillet 2019 12:56

Durant une étape du Tour de France entre Tarbes et Tourmalet, le président a déambulé près d’une heure et demie dans la matinée dans les rues de Bagnères-de-Bigorre, serrant les mains et se prêtant à des photos, dans une atmosphère plutôt détendue.

Il a été questionné par des habitants et touristes sur plusieurs sujets d’actualité : affaire François de Rugy, violences policières, réforme des retraites et notamment sur la disparition de Steve Maia Caniço âgé de 24 ans, lors de la Fête de la musique à Nantes.

Sur la disparition de Steve, Emmanuel Macron a dit être « très préoccupé par cette situation, je ne nies absolument pas çà, et notre préoccupation et que justice soit faîtes pour tous nos concitoyens. Je dis juste qu’il faut garder à l’esprit que si nos policiers ont été mis dans cette situation c’est aussi nos concitoyens qui ont été très violents, il ne faut pas oublier le contexte de violences dans lequel notre pays a vécu, il faut donc que l’enquête soit conduite jusqu’à son terme » et que « le calme doit revenir dans le pays », a-t-il déclaré.

« Il faut améliorer la situation sociale des gens », lui a lancé un jeune homme, comme en écho au mouvement des « gilets jaunes ». « On n’est pas écoutés », a affirmé un autre.

Concernant la réforme des retraites ? « Regardez la réforme qu’on lance sur les retraites », avec « beaucoup plus de justice », a enchaîné le chef de l’État, deux jours après la présentation des préconisations du haut-commissaire Jean-Paul Delevoye.

C’est « un premier travail », « il faut déplier ce qui a été proposé, concerter (…) et pouvoir porter des décisions qui viendront à la fin de l’année ou au début de l’année prochaine », a encore dit le président.

Au sujet de l’ex-ministre François de Rugy, dédouané par une enquête de l’Assemblée qui assure que ses dîners fastueux étaient bien « professionnels », Emmanuel Macron a déclaré que « la clarté sera faite dans les prochains jours ». 

Rappelant « le respect que nous lui port(ons) et que nous lui dev(ons)« , il a souligné qu’ « il faut qu’il puisse se défendre comme tout citoyen ».

 

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.