Lors de son transfert vers l’hôpital où il devait passer un dépistage de stupéfiants, le jeune migrant s’était rebellé et avait copieusement injurié les forces de l’ordre.
Le mardi 3 mars, un migrant afghan soupçonné de trafic de stupéfiants, ainsi que de menaces de mort et d’outrages envers des personnes dépositaires de l’autorité publique comparaissait devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor).
Âgé de 23 ans, il est en détention provisoire depuis février 2019. C’est à l’occasion de la perquisition de son domicile que les forces de l’ordre avait découvert 96 grammes de cannabis, des sachets de conditionnement ainsi que 850 euros en espèces.
Transféré dans un centre hospitalier pour y réaliser un dépistage de stupéfiants, le suspect s’était rebellé et n’avait pas hésité à injurier copieusement les policiers.
« Bande de fils de pu***, j’ai enregistré vos têtes, je vous ferai la peau. Si on était dans mon pays, il y a longtemps que vous seriez au bout d’une corde », avait-il déclaré selon les propos rapportés par l’hebdomadaire local Le Penthièvre.
« Chez nous, on viole les chiennes d’Américaines et de Françaises », avait-il ajouté à l’adresse d’une jeune femme membre de la gendarmerie.
Une fois à l’hôpital, le mis en cause avait pris le personnel médical à partie, refusant catégoriquement qu’on le touche. Il avait également poursuivi ses provocations à l’égard de la maréchaussée.
Neuf mois de prison, dont six avec sursis
Pendant l’audience qui s’est déroulée le mardi 3 mars 2020, le prévenu – qui s’était fait assister par un interprète – a affirmé que le cannabis retrouvé chez lui était destiné à sa consommation personnelle.
Interrogé sur les injures qui lui étaient reprochées, l’accusé a expliqué, par le biais de son interprète, qu’il était ravi d’être en France et qu’il ne se permettrait pas d’insulter les forces de l’ordre.
Une réponse qui n’a pas satisfait le procureur de la République, celui-ci demandant au prévenu « de ne pas prendre le tribunal pour des imbéciles ».
« On a retrouvé à votre domicile une somme de 850 euros, expliquez-nous la provenance de cet argent puisque vous niez le trafic de stupéfiants », lui a ensuite demandé la présidente du tribunal.
« Je suis un migrant et à ce titre l’État français me verse une somme de 440 euros mensuels sur une carte bancaire », traduit alors l’interprète.
Le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc condamnera finalement l’accusé à une peine de neuf mois de prison, dont six avec sursis. Il devra également verser 550 euros à chacun des gendarmes injuriés.
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