Un groupe de malfrats n’a pas hésité à s’en prendre violemment à un habitant d’un immeuble qui ne tolérait pas leur présence dans le hall du bâtiment.
Les faits ont eu lieu le lundi 23 novembre dans un immeuble de l’avenue Wilson, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Dans la matinée, Georgina, une des copropriétaires de l’immeuble en question âgée de 26 ans, accompagne un prestataire d’une société de ménage et lui fait faire le tour du bâtiment.
Pendant la visite, elle avise un groupe de six jeunes trafiquants de drogue attroupés dans le hall. L’un des protagonistes jette un mégot de cigarette sur le sol sous ses yeux et Georgina lui demande alors poliment de le ramasser.
Une initiative qui ne va pas plaire à l’intéressé. Furieux d’être rappelé à l’ordre, celui-ci l’injurie copieusement. Selon la copropriétaire, qui s’est confiée aux journalistes de France Bleu, il aurait hurlé : « Va te faire enculer, connasse. »
La situation s’envenime et des résidents de l’immeuble finissent par descendre dans le hall pour prendre la défense de la jeune femme. Après avoir lancé des projectiles sur les occupants, les malfrats décident de quitter les lieux tout en affirmant qu’ils reviendront.
Inquiète, Georgina se rend au commissariat avec une des locataires de l’immeuble. La fonctionnaire de police qui les a reçues n’a toutefois pas pris la main courante qu’elles étaient venues déposer.
« On a été très mal reçus, elle nous a fait attendre deux heures pour, à la fin, nous dire qu’elle ne pouvait pas prendre de main courante car le logiciel est cassé », regrette la copropriétaire.
À Saint-Denis, les dealers balancent le locataire qui dérange par la fenêtre https://t.co/qLcrmqRjFF pic.twitter.com/ZJQrd9x3WV
— France Bleu Paris (@francebleuparis) November 25, 2020
« On a franchi un cap, ils n’ont plus aucune limite ! »
Aux alentours de 18 h 30, les voyous se présentent de nouveau dans l’immeuble de l’avenue Wilson, accompagnés de renforts.
« J’ai un voisin qui m’appelle et qui me dit : ‘Ça y est, ils sont de retour mais cette fois-ci, ils sont 30 », a raconté Georgina sur les ondes de France Bleu.
La horde sauvage défonce ensuite la porte d’un appartement du premier étage de l’immeuble où résident des locataires ayant pris la défense de Georgina le matin même.
« Ils ont eu le temps de saccager l’appartement, de lacérer le dos d’un des locataires, d’arracher leurs vêtements, de voler leur argent », poursuit la jeune femme.
Mais les assaillants n’en resteront pas là, puisqu’ils n’hésiteront pas à jeter l’un des occupants du logement par la fenêtre. « On a franchi un cap, ils n’ont plus aucune limite ! » souligne Georgina.
Si la jeune copropriétaire craint désormais d’être la prochaine victime des malfrats, elle n’entend pas pour autant quitter son appartement.
« J’ai 26 ans, le même âge qu’eux, j’ai travaillé pour avoir un appartement magnifique. Pourquoi partir ? Parce que ces jeunes pensent qu’ils sont chez eux ? C’est moi qui vais les faire partir, je n’ai pas peur d’eux ! »
La jeune femme a d’ailleurs déposé plainte et s’est entretenue avec un commandant de police, celui ayant pris les choses « très au sérieux ».
NOUVEL HORIZON – Élections américaines : Giuliani évoque une conspiration nationale
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
