Le tribunal administratif de Lyon et le tribunal judiciaire de Saint-Étienne ont ordonné mardi de libérer les accès à l’ensemble des locaux du Centre technique municipal (CTM) de Saint-Étienne paralysé par une grève depuis jeudi, afin de permettre la libre-circulation des véhicules de collecte des ordures ménagères.
Le mouvement de grève soutenu par la CGT et suivi par plus de la moitié des agents s’était au départ doublé d’un blocage strict de l’entrée et de la sortie des véhicules. Malgré un assouplissement les jours suivants, il réduit très fortement le mouvement des camions-bennes de ramassage des poubelles.
La collecte des ordures ménagères de Saint-Étienne et des autres communes de sa métropole s’effectuant au ralenti, le maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, également président de Saint-Étienne métropole, avait saisi en référé les juridictions administrative et judiciaire.
« Libérer les accès de l’ensemble des locaux »
Dans des décisions dont l’AFP a obtenu copie, le tribunal judiciaire de Saint-Étienne a ordonné aux grévistes « l’expulsion des dépendances du domaine public routier » extérieur au CTM, où est installé le piquet de grève, « et de remettre les lieux en l’état ». De son côté, le tribunal administratif de Lyon a ordonné de « libérer les accès de l’ensemble des locaux » du site de la collectivité.
« Environ 80% des grévistes qui ont pris part à l’assemblée générale organisée lundi matin sur place ont voté la poursuite du mouvement jusqu’à la fin de la semaine », a indiqué la CGT des personnels territoriaux de Saint-Étienne. Le syndicat s’oppose à la loi sur la réforme des retraites et affiche également des revendications locales sur l’organisation du travail des éboueurs.
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