En cassant une cheminée située dans un ancien presbytère, un ouvrier a mis la main sur une soixantaine de pierres précieuses dissimulées dans des boîtes à cigares.
Le 22 janvier, un jeune ouvrier a découvert plusieurs boîtes de cigares métalliques contenant des dizaines de pierres précieuses : rubis, émeraudes, saphirs et même un diamant.
La découverte a eu lieu dans le cadre d’un chantier réalisé dans l’ancien presbytère de Saint-Tropez (Var).
Vendu à un homme d’affaire belge par l’évêché de Toulon en 2017, le site situé rue Gambetta est en cours de démolition et doit laisser place à une enseigne de luxe.
C’est en cassant une cheminée de l’ancien presbytère que l’ouvrier a découvert les pierres précieuses qui y étaient dissimulées.
Si l’origine des pierres reste pour l’instant mystérieuse, la personne à l’origine de leur découverte – qualifié d’« inventeur » – peut prétendre à la moitié du trésor, l’autre moitié revenant au propriétaire des lieux comme le prévoit l’article 716 du Code civil.
« Les deux conditions principales de la définition d’un trésor sont le caractère fortuit de la découverte et le fait que personne ne puisse en revendiquer la propriété », précise le site du ministère de la Culture.
L’inventeur a fait part de sa découverte à la gendarmerie et le préfet de région a été saisi par la ville de Saint-Tropez.
Ce que l’on sait et ce que l’on ignore encore après la découverte de pierres précieuses dans l’ancien presbytère de Saint-Tropez https://t.co/4kwyot4KjW pic.twitter.com/sL5jDAjiRz
— Var-matin (@Var_Matin) February 15, 2020
Le diamant aurait rapidement disparu
Interrogé par les journalistes de Var-Matin, un joailler local ayant expertisé les pierres précieuses estime qu’elles ne sont toutefois pas d’une qualité exceptionnelle.
L’ouvrier à l’origine de la découverte se serait d’ailleurs déjà fait dérober l’unique diamant présent parmi le trésor après l’avoir montré à un avocat de Saint-Raphaël.
D’après 20 minutes, le jeune homme aurait déposé une plainte à la gendarmerie de Saint-Raphaël. Celle-ci aurait néanmoins été classée sans suite.
Selon le quotidien, l’inventeur du trésor serait depuis parti en Algérie, son pays d’origine. « Il n’a pas pris la fuite, il reste localisé et joignable », précise une source proche du dossier citée par 20 minutes.
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