Violemment poignardé lors d’une conférence dans le nord des États-Unis le 12 août, l’écrivain Salman Rushdie va mieux et a pu parler, ont affirmé dimanche son fils et son agent.
Âgé de 75 ans, il n’est plus sous assistance respiratoire et « la voie du rétablissement a commencé », a indiqué son agent Andrew Wylie dans un communiqué transmis au Washington Post.
« Les blessures sont graves, mais son état évolue dans la bonne direction », a ajouté ce proche de l’auteur des « Versets sataniques » poignardé vendredi matin une dizaine de fois au cou et à l’abdomen, lors d’une conférence littéraire au centre culturel de Chautauqua dans l’État de New York.
Son fils Zafar Rushdie a confirmé sur Twitter que son père « avait pu dire quelques mots » samedi et qu’il avait « conservé intact son sens de l’humour ». La famille Rushdie s’est dite « extrêmement soulagée ».
Salman Rushdie reste hospitalisé depuis vendredi à Érié, en Pennsylvanie, au bord du lac qui sépare les États-Unis du Canada. Selon le New York Times samedi soir, citant M. Wylie qui avait été alarmiste vendredi, le célèbre écrivain, britannique et naturalisé américain, avait recommencé à parler.
Le criminel plaide « non coupable »
Âgé de 24 ans, l’agresseur présumé Hadi Matar, inculpé de « tentative de meurtre et agression », a comparu samedi soir devant un tribunal de Chautauqua, en tenue rayée noire et blanche de détenu, menotté et masqué et n’a pas dit un mot, selon la presse locale. Les procureurs ont estimé que l’attaque de vendredi était préméditée.
Le suspect, qui vit dans le New Jersey, a plaidé « non coupable » par la voix de son avocat et comparaîtra une nouvelle fois le 19 août.
Salman Rushdie est visé par une fatwa de l’ayatollah iranien Ruhollah Khomeyni depuis 1989, date à laquelle il a publié son œuvre controversée nommée « Les Versets sataniques ».
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